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RÉSEAU SOCIAL SOLIDAIRE

Hommage à Patrick Mac Goohan, immortel Prisonnier

20 janvier 2009

Cette revue de web en hommage à Patrick Mac Goohan a été relevée au lendemain de son décès le 13 janvier 2009. Elle est constituée d’extraits d’articles, mais surtout d’avis d’internautes fans comme il se doit et avec raison...


Le Point . forum


Isabelle : Quel homme remarquable à l’image de son personnage. Cette série tellement particulière, sorte "d’allégorie philosophique" n’a jamais quitté mon esprit. Le prisonnier n’en fut jamais un. Esprit libre et sans renoncement, à l’image de son créateur. Les deux sont indissociables. Un charisme impressionnant dans son regard bleu, et ce grand front. Bravo et merci "Sir McGoohan". Notre génération a eu de la chance pour cette nourriture intellectuelle où l’homme avance avec son libre arbitre. Aujourd’hui je suis triste. C’est un peu comme ce clan des irréductibles. Mais où est-il ?

Methos : Adieu, cher ami. Ton flegme et ton éloquence m’auront accompagnées de nombreuses années... Maintenant que tu as réussi à t’enfuir, tu peux nous le dire... qu’est ce qu’il y a en dehors des limites du Village ? A bientôt, Monsieur Mac Goohan, Be seeing you !

Laurentjade : C’était un vrai artiste, qui fut intègre jusqu’au bout, comme ces célèbres personnages de John Drake (Secret Agent) et du prisonnier. Un modèle pour les autres êtres humains, McGoohan a toujours refusé la facilité et la médiocrité. Chapeau à vous, Monsieur !

Rip : Je suis triste aujourd’hui, le créateur de la plus grande série TV, reposez en paix !

Fabienne : Patrick MC Goohan fut et restera toujours le symbole de la série mythique "The Prisonner" évoquant toujours et encore l’importance des droits de l’Homme, sujet au combien d’actualité !

hirsut : Un très bon artiste et réalisateur d’une excellente série s’en va... y en aura pas deux comme toi tu sais, bon voyage et merci !

Yves POEY : Je me permets de relever une erreur dans votre papier : le N°6 et les spectateurs verront bel et bien le N°1... Dans le dernier épisode seulement. Et pour cause... Sans dévoiler qui est ce N°1, (et pourtant ça me démange...) il faut préciser que la fin de la série fit nombre de déçus, car McGOOHAN qui était très versé dans la psychanalyse, mais également le producteur du Prisonnier (The six of One) avait réservé une énorme surprise... Bonjour chez vous !

n°6 bis : Nul n’est immortel mais ça me fait un peu mal au coeur d’apprendre son décès... Il est la preuve que l’on peut faire une série télévisé de très grande qualité. Cette série à lecture a plusieurs niveaux et d’une intelligence créative remarquable... On y trouve même des paraboles bouddhistes... En espérant que son oeuvre ne soit denaturée par une suite...


Le Monde. forum


sisyphe : Du Kafka à la TV ! Quelle époque ! On prend un coup de vieux... Et c’est nous qui progressivement devenons des numéros...

C-E. C : Quelle triste perte que celle de Mister McGoohan... Je vis a Londres depuis qqs années et suis tombé presque par hasard sur la maison du N.6 (d’oú il se fait kidnapper) qui se trouve a Buckingham place, dans SW1 : je vais y deposer 6 oeuillets pour le symbole ce soir...

Jean-Philippe P : Pour ceux qui voudraient visiter le fameux village il est situé au Pays de Galles à Portmeirion. Et concernant la fin contreversée au moins à l’époque de sa première diffusion, non P. McGoohan n’a pas déliré, il a simplement décrit un processus initiatique : cabinet de réflexion/chambre d’embryon, voyages, mort et renaissance. Ou comment devenir un homme et plus un numéro. Malheureusement la société actuelle nous propose généralement plutôt le parcours inverse.

DP : Bizarrement personne ne dit (ou n’ose dire ?) qu’en plus de tous ses talents et de sa séduisante étrangeté, il était, à l’époque du "Prisonnier" et avant (car ensuite son visage a rapidement changé : d’abord plus plein, et puis au contraire emacié, ce qui le modifiait beaucoup) ... vraiment très beau ? Je pense, quoi qu’on veuille en dire, qu’il restera aussi pour cette beauté qui apportait quelque chose de très personnel à sa création et aussi à son jeu énigmatique !

Clement F : The Prisoner. toute une histoire. Bien que n’étant qu’un étudiant, j’ai déjà regardé la série en entier 2 fois, grâce aux DVD empruntés à des amis (merci !). Que dire ? éternelle, cultissime, prodigieuse, pleine de réflexion et de sens, cette série est une oeuvre exceptionnelle, unique, un "OVNI" blanc flottant dans les airs. Un lambeau de jeunesse qui s’en va, un peu plus orphelins ? détrompez-vous ! Le Prisonnier est mort, mais son histoire est entrée dans l’Histoire. R.I.P. Patrick McGoohan

ALAIN L : 6...6..6.. vous êtes le numéro 6 ! Non je ne suis pas un numéro je suis un homme ! LA démocratie s’est transformée en monstre immonde les hommes traitent leur semblables comme des numéros et aujourd’hui il y a plus d’humanité dans les yeux d’un chien que dans ceux d’un politique ou d’un patron vérreux . Mais le 6 était en fait le numéro 1 ? parce que la fin du prisonnier c’est un peu dingue . Merci Patrick et bonjour chez vous , faites quand même attention au rôdeur.

ymdf1954 : Avec le temps, "Le Prisonnier" a sans doute vieilli dans la forme, pas dans le fond.

Jessie : Encore un lambeau de jeunesse qui s’en va... Merci, Monsieur McGoohan d’avoir intrigué le gamin que j’étais lorsque la série est sortie en France. Merci d’avoir contribué un peu à l’homme que je suis à présent.

Philippe W : Ce type était un vrai auteur. Il a créé, interprété, dirigé une série télévisée d’une grande inventivité et avec un univers qui lui est propre. Une oeuvre, et pour certains épisodes, je parlerais même de chef d’oeuvre !

Aher : Non je ne veux pas être le premier à réagir à l’article. Je veux être le numéro 6 !

Vincent C : Sans doute le meilleur générique de feuilleton télévisé. Patrick McGoohan, en numéro 6, restera une des figures mythiques de cet âge d’or de la télévision.


Libération. forum


Lachrymae : Le Prisonnier va peut-être enfin rencontrer le vrai Numéro 1 ?...

Ray : Je ne pensais pas à la mort de ce gars. Je ne pensais pas qu’il ait vieillit. Il est resté dans ma culture télé d’enfant, et ainsi dans ma culture toute crue. La télé parfois apporte la culture. Ce bonhomme à été (série le Prisonnier) à la fois une sorte de comète, mais une comète qui reste, que l’on peut relire, en VHS, en DVD, etc... Il fait parti d’une génération qui dépasse les générations (comme beaucoup d’autre sans télé au bout du fil) Averty, Fuller, Roussel... bref ! Mort ou pas mort il est là. Sacré bonhomme.

darkknight : putain la journée commence mal

Le : Le prisonnier était et reste une oeuvre visionnaire, et c’est une grosse part d’elle qui s’en va avec lui.

buzz5ej : C’est une série culte à toutes les époques, puisque dans les années 70 (sortie de la série en 68 ou 67), les producteurs ne faisaient pas des dizaines de saisons comme maintenant...Be seeing you

No2 : Mc Goohan l’avait dit, "...nous sommes tous prisonniers de notre propre village..."
Une minute de silence pour M. Mc Goohan qui a contribué à l’histoire de la liberté humaine.

esagep : Mac Goohan c’est un numéro spécial que vous devriez lui consacrer.

valentin : J’attends encore un peu avant de transmettre le virus à mon fils de 11 ans Le Prisonnier est une série intemporelle.

pythagore : Un monument kafkaien facon orange mecanique-orson welles-aldous Husxley destine a devenir un outil pedagogique du libre arbitre, de l’existentialisme et de la liberte individuelle. Serait bien utile a un moment ou tout le monde ne reve que de pouvoir d’achat dans le Village. sans vouloir en sortir. Segolene et Nicolas peuvent dormir tranquille

cyrano : Certes l’acteur n’a pas fait la carrière d’un Steve Mc Queen ou d’un G Clooney eux aussi évadés de séries mais le Prisonnier est bien plus qu’une série. Elle témoigne d’un regard sur notre société aux prises avec ses démons de liberté et de répression mêlés qui était particulièrement en avance sur son temps. Chapeau l’artiste d’avoir su interpêter avec tant de crédibilité ce personnage qui nous rappelait en permanence que nos préjugés sont la meilleure des prisons...que ceux qui doutent se revoient le dernier épisode qui livre les clefs de la série.

estuaure : merci au numéro 6 de se rappeler à nous. Il n’y a pas meilleur guide pour résister à l’époque actuelle.......

Res : N°6 s’est échappé ! Reste le mythe qu’il a créé ! Une série extraordinaire, en avance sur son temps, tant par la forme que par le fond. Une esthétique au service d’une vision du monde telle, qu’aujourd’hui encore, elle nous parle.

Merci Mr. McGoohan de nous avoir fait partagé vos inquiétudes sur le contrôle de plus en plus tenace de nos libertés, notre liberté !

bob1503 : Bon voyage au-delà du "système" quel qu’il soit.

barbumaudit : Et merde ! Encore un... La Camarde moissonne dur, ces temps-ci.

SamVision : Le Prisonnier est immortel. C’est La série du 20ème siècle.

nashtir : Le numéro six est une métaphore de l’homme de la modernité. Le village, une métaphore de la Société de COntrôle. Le journal (unique) du village anticipe les médias vus par les sociétés multinationales qui dirigent notre numéro deux... une belle métaphore de notre TsarKo qui s’y croit. Esprits libres, dans cette France rancie, nous sommes TOUS des numéros six. Et un jour les portes de nos prisons s’ouvriront. Une minute de silence pour Monsieur Patrick Mac Gohan.

ajax:aux fans du 6. Tapez portmeirion wales sur google earth et retrouvez avec plaisir ce fameux "village".

JimBoum : On la comparera avantageusement à toutes ces series pseudo rebelles que l’on nous sert aujourd’hui.

penguin : il n’est plus un numéro. Il est maintenant un homme libre. Nous autres, en revanche...

Sangpo : Un temps oublié !? Une époque, siècle passé, où quelqu’un avait pu remarqué le chemin que prenait cette société. Un témoignage de notre condition illusoire... Pas venu pour rien...


Le Nouvel Observateur. forum


Occultis83 : Tout était prémonitoire,nous étions prévenus et nous avons plongé dans cet enfer par faiblesse. A présent il sera quasi impossible de faire marche arrière.Dommage.

depassage : Snif... formidable série dont j’attendais les épisodes avec avidité et que je garde maintenant comme un bien précieux !
A un de ces jours numéro 6...


Télérama. forum


bonavion - Cette minisérie de 17 épisodes a définitivement marqué toute une génération et, en s’évadant, Mc Goohan nous rappelle que, nous aussi, sommes doucement en marche vers l’évasion.


France 24. forum


Par grozob06 - belgium : C’ est malin ça. A force de toujours vouloir tuer tout le monde dans les Columbo, et maintenant c’ est vous... Bon, et on fait quoi là, à présent...? Allez, "Adieu chez vous !"


Extraits d’articles


De toute façon le Village s’est aujourd’hui étendu au monde entier : la surveillance constante des personnes, de tous les instants, la plupart du temps même ce sont elles qui demandent le fliquage systèmatique vu comme un grand progrès, les médias omniprésents, le peuple abêti et soumis aux modes les plus absurdes, non il fait bon vivre au Village sous la férule des numéros 2 qui nous gouvernent.Mes terres Saintes. Hautfort

Quarante ans après sa première diffusion, « Le Prisonnier » demeure une oeuvre unique et incomparable dans l’histoire de la culture populaire. Sud Ouest

« I’m not a number, I’m a free man ! » Le cri de rage du « Numéro 6 », héros sans nom enfermé dans le « village », geôle à ciel ouvert du Prisonnier, restera comme une des phrases cultes de l’histoire du petit écran. Télérama

Je pense que l’un des types les plus élégants que la planète n’ait jamais connu vient de mourir. Regret éternel. J’en souffre comme la perte d’une des dix personnes qui ont le plus compté pour moi. Laurent Laurent blogspirit

Le dernier mot est pour notre héros :

"Mel Gibson sera toujours Mad Max et, moi, je serai toujours un numéro".
Patrick Mac Goohan



Le prisonnier


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