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RÉSEAU SOCIAL SOLIDAIRE

République centrafricaine : crise silencieuse

8 janvier 2018

Depuis plusieurs années, la République centrafricaine (RCA), un pays déjà exsangue, traverse une crise politique majeure, dont les conséquences en termes de déplacements et de violence sont considérables pour la population.

Médecins Sans Frontières travaille dans le pays depuis 1997. Depuis plusieurs années, nous n’avons eu de cesse d’alerter sur les conséquences de l’indifférence dans laquelle la situation humanitaire se dégrade rapidement dans ce pays, via nos rapports : "République centrafricaine : une crise silencieuse" (décembre 2011) ; "République Centrafricaine : Un an de violence continue à l’encontre des civils" (mars 2014) et "Réfugiés centrafricains au Tchad et au Cameroun : "la valise et le cercueil" (juillet 2014).

En réponse à la crise de décembre 2013 qui a escaladé en un conflit d’une extrême violence, MSF a doublé son assistance médicale en RCA et ouvert des projets supplémentaires pour les réfugiés centrafricains dans les pays voisins, afin de répondre aux besoins générés par cette crise. Aujourd’hui, MSF gère dix-sept projets répartis sur l’ensemble du pays. A cela s’ajoutent les projets d’aide aux réfugiés centrafricains au Cameroun, au Tchad et en République démocratique du Congo. Plus de 2 400 collaborateurs nationaux y travaillent aux côtés de 230 expatriés.

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Ex Birmanie

Myanmar : un rapport de l’ONU dénonce des violations graves des droits humains contre les Rohingya

Source : ONU

3 février 2017

Des viols, des meurtres de bébés et de jeunes enfants, des disparitions et d’autres violations graves des droits de l’homme ont été commis par les forces de l’ordre du Myanmar dans une zone isolée au nord de Maungdaw, dans l’Etat de Rakhine, selon un rapport de l’ONU publié vendredi sur la base d’entretiens avec des victimes de l’autre côté de la frontière avec le Bangladesh.

Sur les 204 personnes interrogées individuellement par une équipe d’enquêteurs des droits de l’homme de l’ONU, la grande majorité a indiqué avoir été témoin de meurtres et près de la moitié a déclaré avoir un membre de sa famille tué, ainsi que des membres de sa famille disparus. Sur les 101 femmes interrogées, plus de la moitié ont déclaré avoir été victimes de viol ou d’autres formes de violence sexuelle.

Selon le rapport, les violences contre des enfants sont particulièrement révoltantes. Une mère a raconté comment sa fille de cinq ans a essayé de la protéger contre le viol quand un homme « a sorti un long couteau et l’a tuée en tranchant sa gorge ». Dans un autre cas, un bébé de huit mois aurait été tué tandis que sa mère était violée par cinq agents de sécurité.

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Yémen : Une " catastrophe entièrement imputable à l’homme "

Un rapport des Nations Unies sur les droits de l’homme demande une enquête internationale

GENEVE (5 septembre 2017) – Les violations des droits de l’homme au Yémen se poursuivent sans relâche, parallèlement aux violations incessantes du droit international humanitaire, alors que les civils souffrent terriblement des conséquences d’une " catastrophe entièrement imputable à l’homme ", selon un rapport des Nations Unies sur les droits de l’homme publié mardi.

Mandaté par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le rapport signale les violations des droits de l’homme et du droit humanitaire international commises sur une période de trois ans, depuis septembre 2014. Entre mars 2015, date à laquelle le HCDH a commencé à recenser les victimes civiles et le 30 août, au moins 5 144 morts et 8 749 blessés ont été comptabilisés chez les civils.* Dont 1 184 enfants tués et 1 592 blessés. Les frappes aériennes de la coalition étaient la cause principale des victimes chez les enfants comme dans l’ensemble de la population civile. Parmi les civils tués, quelque 3 233 auraient été victimes des forces de la coalition.

Outre les marchés, les hôpitaux, les écoles, les zones résidentielles et d’autres infrastructures publiques et privées, l’année écoulée a été marquée par des frappes aériennes sur des cortèges funèbres et sur de petites embarcations civiles. Ce genre d’incident est très répandu, selon le rapport.

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Le traité sur les travailleurs domestiques entre en vigueur

Les gouvernements devraient ratifier cette convention mondiale qui représente une avancée historique

New York, le 3 septembre 2013

Un traité mondial historique portant sur les droits des travailleuses et travailleurs domestiques entrera en vigueur le 5 septembre 2013 et offrira des protections vitales à des millions de personnes dans le monde, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Les gouvernements devraient agir sans tarder pour ratifier et appliquer la Convention concernant le travail décent pour les travailleuses et travailleurs domestiques (« Convention sur les travailleurs domestiques »), selon Human Rights Watch.

La Convention sur les travailleuses et travailleurs domestiques (C189), adoptée par les membres de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en 2011, établit des normes concernant les travailleurs domestiques, dont le nombre est estimé à 50 à 100 millions dans le monde – pour la plupart des femmes ou des jeunes filles – et qui assurent des tâches domestiques indispensables au domicile de particuliers. Ces travailleurs cuisinent, font le ménage, et prennent soin des enfants et des personnes âgées, mais sont exclues dans de nombreux pays des protections fondamentales du droit du travail. Les travailleurs domestiques sont confrontés à de nombreuses violations des droits humains, notamment des horaires de travail excessif et sans pause, le non-paiement de salaires, le confinement au domicile, des violences physiques et sexuelles, le travail forcé, et la traite d’êtres humains.

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Crise financière : 3.000 milliards de dollars, on pouvait donc sauver le monde...

Source : Bétapolitique

Jeudi 16 Octobre 2008

Pour sauver une poignée de banquiers, tous les Etats du monde ont réussi à trouver 3.000 milliards d’un coup alors qu’ils oublient depuis des années de payer le vingtième de cette somme pour sauver les pays pauvres de la famine, des pandémies et de la misère. Le masque du système libéral est tombé.

3.000 milliards de dollars : on pouvait donc sauver le monde... En l’an 2000, l’ONU a adopté un ambitieux programme appelé les « Objectifs du Millénaire ».

Sur la base de solides travaux de la Banque Mondiale, il fut décidé de viser, pour 2015, l’éradication des grandes pandémies (Sida, Paludisme, Tuberculose), la réduction de la très grande pauvreté, la diminution par deux de la faim dans le monde, la réduction drastique de la mortalité périnatale maternelle et infantile et la régression significative de l’illettrisme et des discriminations envers les Femmes.

Le coût du programme ? Environ 150 milliards de dollars par an...

A mi chemin de ce parcours, l’ONU vient de publier un rapport d’étape, qu’ATTAC résume comme suit :

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Afrique de l’Est : la crise qui aurait pu être évitée

Source : Oxfam

28 Juillet, 2011

Rosebell Kagumire est une journaliste ougandaise spécialiste des questions relatives à la paix et aux conflits en Afrique de l’Est. Nous avons proposé à Rosebell de s’exprimer sur le blog d’Oxfam pour expliquer comment les gouvernements africains doivent, selon elle, jouer un rôle vital pour prévenir les futures famines. Les opinions exprimées ici sont celles de l’auteure et ne reflètent pas forcément les politiques d’Oxfam.

En début de semaine, mardi [26 juillet], le quotidien ougandais Daily Monitor signalait la mort de deux personnes dans le district de Bulambuli, à l’est de l’Ouganda. Selon les pouvoirs locaux, elles étaient mortes de faim. Et toujours selon la même source, de nouveaux décès risquaient de survenir.

En désespoir de cause, le dirigeant local plaidait : "la faim est en train de nous tuer, nous prions le gouvernement de venir à notre secours, nos enfants ont abandonné l’école et ne peuvent pas y retourner parce qu’il n’y a rien à manger."

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RWANDA : Paris doit reconnaître ses erreurs

Source : Financial Times
- Traduction :Courrier International

7 août 2008

Les autorités françaises jugent "insupportables" les accusations contenues dans un rapport rwandais publié le 6 août qui reproche à la France d’avoir participé au génocide de 1994. Le quotidien britannique Financial Times attend une autre attitude de la part de Paris.

Le Rwanda vient de publier le compte rendu le plus détaillé jamais rédigé sur le rôle de la France dans le génocide de 1994. Le rapport rendu public à Kigali est le fruit de quatre ans d’enquête. Il met en cause de hauts responsables des hiérarchies politique et militaire françaises, dont François Mitterrand, alors président de la République, son fils Jean-Christophe, deux anciens Premiers ministres et toute une série d’officiers de l’armée.

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Face à la crise alimentaire, quelles alternatives ?

Source : América Latina en Movimiento (ALAI)
- Par Esther Vivas
- Traduit par Josette Moncourier.

3 novembre 2008

La crise alimentaire a laissé sans nourriture des milliers de personnes dans le monde entier. Aux 850 millions d’affamés, la Banque Mondiale ajoute cent autres millions, dont la crise actuelle est responsable. Le « tsunami » de la faim n’a rien de naturel, c’est le résultat des politiques néolibérales imposées depuis des dizaines d’années par les institutions internationales.

Mais, face à cette situation, quelles sont les alternatives ? Un autre mode de production, de distribution et consommation d’aliments est-il possible ? Avant d’aborder ces questions, il est important de signaler quelques-unes des principales causes structurelles responsables de cette situation.

En premier lieu, un des facteurs qui expliquent la situation de famine des communautés est l’usurpation de leurs ressources naturelles. La terre, l’eau, les semences… ne sont plus un bien public car elles ont été privatisées. La production d’aliments est passée de l’agriculture familiale à l’agriculture industrielle et est devenue un mécanisme d’enrichissement du capital. La nourriture, qui avait pour valeur fondamentale de nous nourrir, a maintenant une valeur marchande. Pour cette raison, et malgré le fait qu’il n’y a jamais eu autant de nourriture, nous n’y avons pas accès à moins d’en payer un prix chaque jour plus élevé.

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Les défis de la Cour pénale internationale

Source : Amnesty International
- par Benoît Guillou

01/06/2012

La création de la Cour pénale internationale permanente représente une avancée considérable en matière de justice internationale. La Cour peut engager des enquêtes et des poursuites pour les crimes les plus graves lorsque les autorités nationales ne peuvent ou ne veulent pas le faire. Le point après dix ans d’activités et le procès de Thomas Lubanga. Enquête.

La Haye, 14 mars 2012, vêtu d’une tunique et d’un calot blanc traditionnel, Thomas Lubanga est resté impassible à la lecture du jugement prononcé contre lui par les juges de la Cour pénale internationale (CPI). La chambre constituée de trois juges a conclu à l’unanimité, « au-delà de tout doute raisonnable », que l’ancien chef de milice de la République démocratique du Congo est coupable de crime de guerre pour l’enrôlement et la conscription d’enfants de moins de quinze ans. Au début des années 2000, Thomas Lubanga dirigeait l’un des six groupes armés actifs dans la richissime région minière de l’Ituri (province au nord-est du pays). Ce tout premier verdict rendu par la Cour est salué par les Nations unies, l’Union européenne et les États-Unis comme un moment historique et une victoire pour la cause des enfants soldats. La sentence sera délivrée prochainement, l’accusé fera-t-il appel ? Pour l’heure, il a regagné sa cellule de la prison de Scheveningen à moins de vingt minutes de la Cour en compagnie de Jean-Pierre Bemba, Laurent Gbagbo et Germain Katanga.

Les tensions internes sont rapidement perceptibles au sein de la nouvelle institution : l’affaire Lubanga s’apparente à un véritable feuilleton judiciaire, elle laisse un goût amer et soulève des questions importantes pour l’avenir. Transféré à La Haye en mars 2006 (grâce à la coopération des autorités congolaises et un avion affrété par l’armée française), son procès s’ouvre le 26 janvier 2009 pour s’achever le 26 août 2011. Un procès qui a eu du mal à démarrer.

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Ce qu’il faut savoir avant de chercher un job dans l’humanitaire

Source : Youphil. com

29 octobre 2013

Marguerite Chevreul, coach et consultante en ressources humaines, conseille des personnes qui souhaitent travailler dans l’humanitaire... ou en sortir. Nous lui avons posé quelques questions.

Quels sont les profils recherchés par les ONG aujourd’hui ?

Marguerite Chevreul : Il n’y a pas vraiment de profil type. Il y a des postes excessivement différents ; administratifs, sur la partie financière ou les ressources humaines par exemple.

Il y a aussi d’autres postes, sur le terrain, avec des spécificités techniques. Cela peut être des ingénieurs, des professions médicales, dans le domaine de la santé, de l’agronomie, etc.

Et puis il y a de nouveaux domaines, comme la sécurité.

Pour tous ces postes, l’engagement, l’adaptabilité, l’énergie, la capacité de faire face à des choses difficiles sont très importants. Il faut pouvoir s’adapter à de petites organisations, être capable de faire des choses très variées.

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En Afrique, la corruption salit l’eau

Source : L’IRIN

NAIROBI, 18 mars 2013 (IRIN) - La collusion entre les responsables gouvernementaux, les vendeurs d’eau peu scrupuleux et les grands propriétaires agricoles est à l’origine de détournements des systèmes d’eau, de malversations et de l’absence de volonté pour faire adopter des lois destinées à protéger les sources d’eau de l’empiétement et de la pollution. Il ne s’agit là que de quelques exemples de la façon dont la corruption prive des millions d’Africains pauvres de l’accès à une eau propre et salubre, estiment les experts.

« La corruption dans le secteur de l’eau se manifeste par l’absence de services d’approvisionnement durables, un ciblage des ressources et des investissements inéquitables et la participation limitée des communautés affectées dans les processus de développement », a dit à IRIN Bethlehem Mengistu, responsable régionale du plaidoyer pour l’organisation non gouvernementale (ONG) WaterAid.

Dans un rapport publié en 2010, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estimait qu’environ 780 millions de personnes dans le monde, dont 343 millions d’Africains, n’avaient pas accès à une « source d’eau potable améliorée » (réseau d’eau courante, bornes-fontaines, puits ou sources protégés ou réservoirs d’eau de pluie).

Dans le monde entier, les maladies hydriques font environ 3 millions de victimes chaque année, selon l’OMS.

D’après les chiffres de la Banque mondiale, dans le monde entier, 20 à 40 pour cent des fonds publics destinés au secteur de l’eau disparaissent du fait de la corruption et des pratiques malhonnêtes.

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Comment la hausse des prix alimentaires affecte les plus démunis

29 octobre 2013

La hausse des prix alimentaires frappe de plein fouet les familles les plus vulnérables qui dépensent 60 à 80% de leur revenu pour se nourrir.

Presque tout le monde se rend compte lorsque les prix alimentaires s’envolent. Mais pour une famille pauvre qui lutte pour joindre les deux bouts dans un pays en développement, les conséquences sont particulièrement dévastatrices. Pourquoi ? Ce n’est pas le simple fait de gagner moins, d’autres facteurs contribuent à cette situation.

Par exemple, quelqu’un qui achète du pain dans un supermarché en Europe paie environ un euro dont 14 centimes pour le pain lui-même. Le reste comprend les frais d’emballage, de transport, de publicité et d’autres coûts associés. Donc, si le blé coute deux fois plus cher, le pain ne coutera que 14 centimes de plus- une augmentation relativement faible et facile à gérer. Cependant, les populations démunies dans les pays en développement n’ont pas l’habitude d’acheter du pain tout prêt. Elles achètent plutôt de la farine. Donc si le maïs coute deux fois plus cher, cela devient très difficile de faire face à une telle hausse surtout car elles dépensent la majorité de leur revenu mensuel en nourriture.

En effet, les ménages les plus pauvres dans les pays en développement dépensent 60 à 80% de leur revenu en nourriture. Lorsque les prix s’envolent, ils doivent dépenser encore plus de leur revenu (déjà) faible pour se nourrir. Ainsi, il leur reste très peu pour acheter/payer d’autres biens nécessaires comme les vêtements, le loyer, les médicaments, les fournitures scolaires et au fur et à mesure, ils commencent à limiter ces dépenses.

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