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Biographie de Vladimir Poutine

Source : Wikipédia

Le 8 septembre 2004

Vladimir Vladimirovitch Poutine est né le 7 octobre 1952 à Leningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg). Il est le président de la Fédération de Russie depuis mai 2000.

Vladimir Poutine effectue des études de droit à l’université de Léningrad et obtient en 1975 son diplôme avec la mention très bien, son mémoire consacré à la politique des États-Unis en Afrique. La même année, il entre au KGB, où il est affecté à la Première direction principale (PGU), chargée des renseignements extérieurs. De 1985 à 1990, il travaille en République démocratique allemande : il est affecté à Dresde dans une unité chargée des renseignements politique et militaire. Après le démantèlement des installations du KGB à Dresde, en 1989, il revient à Léningrad en 1990.


Il est alors nommé adjoint du recteur de l’université de Léningrad, où il s’occupe des relations internationales. Il travaille ensuite comme conseiller auprès du président du Conseil de la ville. À partir de juin 1991, il est président du Comité pour les relations extérieures de la ville (qui s’appelle désormais Saint-Pétersbourg). Son rôle consiste principalement à attirer des investisseurs et à développer la collaboration avec des partenaires étrangers.

C’est seulement le 20 août 1991, lors du putsch de Moscou, qu’il démissionne officiellement du KGB. De 1994 à 1996, il est premier adjoint du maire de Saint-Pétersbourg, Anatoli Sobtchak (qui a été son professeur à la faculté de Droit). Il démissionne en 1996, après la défaite d’Anatoli Sobtchak aux élections municipales.

En août 1996, il est nommé adjoint au directeur des affaires du président russe, Boris Ieltsine. À partir de mars 1997, il est l’un des adjoints du chef de l’administration présidentielle (premier adjoint à partir de mai 1998).

En juillet 1998, il est nommé directeur du FSB (Service fédéral de sécurité), qui a succédé au KGB.

En 1999 commence une fulgurante ascension, qui va porter cet apparatchik peu connu et d’apparence plutôt terne au sommet du pouvoir en Russie. En août, il est nommé Premier ministre par Boris Ieltsine, qui a décidé d’en faire son successeur. Au début du mois de septembre, en réaction à des opérations terroristes attribuées aux Tchétchènes (mais dans lesquelles la responsabilité du FSB semble désormais probable), Vladimir Poutine ordonne la reprise des hostilités en Tchétchénie. Le déclenchement de la seconde guerre de Tchétchénie fait de lui l’homme politique le plus populaire de Russie. Le 31 décembre 1999, à la suite de la démission de Boris Ieltsine, il devient président par intérim et est élu président le 26 mars 2000 dès le premier tour de l’élection présidentielle anticipée avec 52,52 % des suffrages. Il entre officiellement en fonctions le 7 mai.

Depuis lors Vladimir Poutine gouverne avec un style autoritaire contrastant avec la période de désordre précédente, ce qui semble plaire à une partie de la population russe, mais les associations de défense des droits de l’homme lui reprochent le musellement des médias et les manquements graves aux droits de l’homme en Tchétchénie ; elles soulignent le basculement vers un régime autocratique. Allié des occidentaux bien qu’il surnomme les États-Unis d’Amérique camarade loup, Poutine a vu sa position renforcée avec la prise de conscience de l’importance de la lutte contre le terrorisme depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis et les critiques occidentales de l’« action anti-terroriste » en Tchétchénie se sont tues.

L’économie de la Russie, en crise depuis la faillite de l’empire soviétique puis la liquidation du patrimoine national au profit des oligarques sous le gouvernement de Boris Ieltsine, sort peu à peu du chaos où elle se trouvait. Vladimir Poutine tient en particulier à réfréner l’influence des grands groupes russes nés lors de la libéralisation de l’économie et de leurs dirigeants, si nécessaire en allant jusqu’à faire arrêter et condamner ces derniers.

Il a été réélu triomphalement à la tête de la Russie en mars 2004. Le 27 septembre 2005, il déclare de ne pas avoir l’intention de modifier la Constitution afin de briguer un troisième mandat présidentiel en 2008.



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