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RÉSEAU SOCIAL SOLIDAIRE

Nicolas Sarkozy danger mageur

Source : SYTI.NET / 26 décembre 2006

Rappel historique

"l’homme providentiel"

En 1933, à la suite d’une élection démocratique, Hitler accédait au pouvoir dans une Allemagne rongée par la crise économique, où les citoyens ordinaires avaient subi un appauvrissement sans précédent à cause d’un chômage massif et d’une inflation galopante, créant dans l’opinion un sentiment d’amertume et le désir d’un changement fort pour remettre l’Allemagne sur la bonne voie.

Hitler était alors perçu comme "l’homme providentiel", le seul ayant l’autorité et la détermination nécessaires. Il bénéficiait du soutien du patronat et des classes aisées, en même temps que d’une partie des classes populaires victimes de la crise. Le danger représenté par Hitler était alors complètement sous-estimé ou ignoré par les médias et par la majorité de "l’intelligentsia".

A l’issue de la seconde guerre mondiale, les Allemands, et dans une moindre mesure les Italiens, ont durablement pris conscience des dangers du fascisme. Mais cette prise de conscience n’a pas eu lieu en France, où le régime fasciste de Vichy pouvait être considéré comme imposé par la défaite et l’occupation, et non véritablement choisi par les Français, alors qu’en réalité, les fascistes représentaient une force politique importante en France pendant les années 30, et le régime de Vichy bénéficiait d’un large soutien populaire. Mais les Français se sont dispensés de faire leur examen de conscience, et la "bête immonde" n’a pas été éradiquée dans les esprits comme en Allemagne. D’où la montée en puissance du Front National et l’actuelle dérive du principal parti de droite (l’UMP) vers l’extrême-droite.

Nous sommes aujourd’hui au 21è siècle, et le fascisme est de retour avec un nouveau visage. Il a évolué vers une forme "moderne", débarrassé de l’anti-sémitisme, mais en conservant les mêmes principes et les mêmes méthodes : autoritarisme, culte de la répression, mépris de la démocratie, propagation de la haine, désignation de boucs-émissaires, et absence de scrupules ("la fin justifie les moyens").

Ainsi, Nicolas Sarkozy n’est pas anti-sémite (au contraire), mais il est violent, rempli de haine, et ne supporte pas les opinions différentes de la sienne.

Autre caractéristique du fascisme, Nicolas Sarkozy ne cesse de stigmatiser des catégories de personnes en les désignant à la vindicte publique et en les utilisant comme boucs-émissaires :


  • les jeunes des banlieues (les "racailles", à nettoyer au "karscher")
  • les "assistés"
  • "ceux qui se lèvent tard"
  • les "soixante-huitards" et l’esprit de Mai 68 (cause de tous les maux de la France selon Sarkozy)
  • les consommateurs de drogues douces
  • les syndicalistes ("ces braillards", comme il dit)
  • les défenseurs des droits de l’homme, qu’il appelle avec mépris les "droits-de-l’hommistes"

Ce n’est pas un hasard si l’édition italienne du livre de Sarkozy a été préfacée par Gianfranco Fini, le leader de l’Alliance Nationale, précédemment dénommée MSI, le parti fasciste mussolinien dont l’Alliance Nationale a conservé le logo, une flamme tricolore aux couleurs de l’Italie (un logo repris et mis aux couleurs de la France par le Front National).

Et ce n’est pas un hasard non plus si Nicolas Sarkozy est la deuxième personnalité préférée des électeurs du Front National après Jean-Marie Le Pen.

Une personnalité inquiétante

Son ambition dévorante, sa soif de pouvoir, le fait qu’il ne pense qu’à son intérêt personnel, sa démagogie, son mépris de la démocratie, son intolérance et sa haine font de Nicolas Sarkozy un danger majeur si il est élu. Sa soif de pouvoir est d’autant plus inquiétante qu’il a déclaré vouloir modifier la constitution pour étendre les pouvoirs présidentiels.

Les observateurs objectifs qui ont approché Sarkozy disent qu’il émane de lui de la violence. Anecdote révélatrice, lorsque Nicolas Sarkozy a été mis en cause par une manipulation dans l’affaire Clearstream, il a dit "je trouverai le responsable de ça et je le pendrait à un croc de boucher".

Comme il l’a souvent montré à l’Assemblée Nationale ou à Argenteuil, Nicolas Sarkozy est un violent, et il gouvernera dans la violence, "à la cravache", il dressera les uns contre les autres, et le résultat sera une guerre civile. Les 5 semaines d’émeutes qu’il a déjà provoqué en 2005 ne sont qu’un avant-goût de ce qui arrivera si il s’empare du pouvoir.

Il est alors probable qu’il utilisera le soulèvement populaire comme prétexte pour prendre les pleins pouvoirs, comme l’article 16 de la constitution le permet lorsque "l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu".

Ce qu’il a fait - Le bilan de Sarkozy

  • Baisse en trompe l’oeil de la délinquance, qui masque une hausse sans précédent des violences aux personnes. Cette hausse est de 20% en moyenne nationale mais elle atteint 70% dans certains départements.
  • Primes au rendement pour les policiers, les encourageant ainsi à une répression hystérique, disproportionnée, avec gardes à vues injustifiées, et tolérance zéro pour les automobilistes.
  • Transformation des policiers en cow-boys agressifs qui se croient tout permis ; hausse sans précédant des bavures et des violences policières.
  • Généralisation du flashball et introduction du taser
  • Recul sans précédent des droits de l’homme en France, dénoncé par Amnesty International et la Ligue des Droits de l’Homme. Transformation de la France en un état policier oppressant.
  • Remplissage des prisons sans se soucier un instant des conditions de détention crées par la surpopulation carcérale (violence entre détenus, viols, suicides, propagation du sida et de la tuberculose). Par sa politique ultra-répressive, Sarkozy a créé une situation catastrophique dans les prisons, une situation indigne d’un pays qui prétend respecter les droits de l’homme et qui donne des leçons au reste du monde à ce sujet.
  • Propos irresponsables et haineux qui, combinées aux violences policières et à la "tolérance zéro", ont provoqué une insurrection des banlieues pendant 5 semaines.
  • Privatisation partielle d’EDF
  • Fausse promesse que GDF ne serait jamais privatisé.

Ce qu’il fera - Le vrai programme de Sarkozy

  • Baisse des impôts pour les riches et pour les entreprises, creusant encore plus le déficit public et l’endettement de la France, une mesure purement idéologique et totalement irresponsable.
  • Démantèlement du droit du travail, CPE pour tout le monde, précarité généralisée, avec une licenciement possible pendant 2 ans, sans justificatif ni recours.
  • Retraite à 70 ans, et encouragement des retraites privées (fond de pension) pour ceux qui souhaitent partir plus tôt à la retraite et dans de meilleures conditions
  • Semaine de 48 heures (alignement sur la norme européenne), et autorisation des heures supplémentaires jusqu’à 70 heures par semaine (opt-out, comme en Angleterre)
  • Suppression des charges sociales sur les heures supplémentaires, ce qui encouragera les entreprises à recourir aux heures supplémentaires plutôt qu’embaucher
  • Obligation d’effectuer un "travail d’utilité collective" (des travaux forcés payés moins que le SMIC) pour les bénéficiaires de minima sociaux
  • Restauration du service national obligatoire pour les jeunes
  • Adoption de la constitution européenne par le parlement, sans consulter les Français par référendum
  • Privatisation d’EDF, de la SNCF, de la Poste. ANPE remplacée par des agences privées pour le placement des chômeurs.
  • Autorisation des OGM. (Nicolas Sarkozy est le seul candidat à la présidentielle à ne pas s’être engagé à un moratoire sur les cutures d’OGM).
  • Discrimination positive et encouragement du communautarisme
  • Immigration choisie, c’est à dire appel à l’immigration quand le rapport entre l’offre et la demande sur le marché du travail est défavorable aux entreprises, risquant ainsi de les obliger à augmenter les salaires
  • Suppression de la séparation des églises et de l’état, pour permettre aux lieux de culte d’être financées par l’argent du contribuable
  • Réduction du nombre d’enseignants, réduction du budget de l’éducation nationale, l’argent restant devant être partagé avec les écoles privées (suppression de la loi Falloux)
  • Augmentation du budget militaire pour renforcer les capacités de la France à participer aux guerres des Etats-Unis, au grand bénéfice des multinationales de l’armement, notamment Dassault (dont le PGD Serge Dassault est député UMP et sarkozyste convaincu), et Lagardère (dont le PDG Arnaud Lagardère est le parrain d’un fils de Sarkozy).
  • Extension des pouvoirs présidentiels, au détriment du premier ministre et du parlement
  • Généralisation des machines à voter, afin de pouvoir truquer les futures élections
  • Modification probable du jeu électoral en autorisant à nouveau les entreprises à financer les partis politiques, et en légalisant les publicités politiques à la télévision (comme aux USA), afin de donner l’avantage au parti le plus riche, c’est à dire le plus favorable aux intérêts des multinationales afin de bénéficier de leur "générosité"
  • Généralisation de la vidéosurveillance "intelligente", avec détection automatique des comportements interdits ou jugés suspects y compris pour les infractions anodines, comme allumer une cigarette dans un lieu public. La vidéosurveillance "intelligente" aura pour effet de multiplier les bavures policières (comme l’assassinat d’un jeune brésilien par la police à Londres après les attentats)
  • Fichage des enfants dès la maternelle, pour repérer les "futurs délinquants". (En tant que ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy avait prévu de faire adopter cette mesure début 2007, mais il l’a finalement retirée à cause de la polémique qu’elle pouvait susciter avant l’élection présidentielle)
  • Création de prisons privées, comme dans le film "Fortress". Aux Etats-Unis, un tiers des prisons sont déjà privées, et l’un des buts de la répression est désormais de gonfler les profits des sociétés qui gèrent ces prisons et qui sont rémunérées en fonction du nombre de prisonniers.

Et à plus long-terme :

  • Arrestations préventives, comme dans "Minority Report", avec emprisonnement des personnes en raison des crimes qu’elles "pourraient commettre" en fonction de probabilités établies par la police grâce au recoupement des fichiers informatiques publics et privés. Ces fichiers enregistrent de multiples données qui permettent de presque tout savoir sur chaque individu (consommation, déplacements, fréquentations, situation professionelle, financière, familiale, santé, horaires et habitudes de vie, lectures et sites internet consultés, caméras de surveillance, etc)
  • Utilisation du terrorisme comme prétexte pour rendre obligatoire le marquage de chaque citoyen avec une puce électronique insérée sous la peau et lisible par un scanner ou par satellite. (voir l’article sur les implants)

Avec Nicolas Sarkozy, vivre en France deviendra un cauchemar digne des visions les plus sombres de la science-fiction, comme "1984" de George Orwell ou "un bonheur insoutenable" d’Ira Levin. Une minorité de privilégiés vivront dans l’opulence et à l’abri de la répression, tandis que le reste de la population vivra dans la misère et dans la peur (peur de la répression, peur des délinquants, peur des attentats, peur de perdre son misérable emploi ou son logement).

Dévotion envers les Etats-Unis

Nicolas Sarkozy veut tuer l’âme de la France, un pays qu’il n’aime pas et qu’il veut rendre semblable au pays qui est son modèle : les Etats-Unis. Nicolas Sarkozy l’a dit à de nombreuses reprises : il veut en finir avec le modèle social français, lui préférant un modèle américain, caractérisé par une société inégalitaire, violente, et ultra-repressive.

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy alignera la politique de la France sur celle des Etats-Unis et engagera la France dans les futures guerres américaines au Proche-Orient. A cause de la politique étrangère de Sarkozy, la France subira des attentats sanglants comme ceux de Madrid ou de Londres. Et ces attentats lui fourniront le prétexte pour réduire encore les libertés et parachever ce qu’il a commencé au ministère de l’intérieur : l’instauration d’un état policier fasciste.

Enfin, par son soutien inconditionnel aux Etats-Unis de Bush, Sarkozy se fait le complice des crimes de guerre américains, des tortures (à Guantanamo, en Afghanistan, en Irak, et dans les prisons secrètes), des assassinats de journalistes par l’armée américaine en Irak, ou de l’emploi de bombes au phosphore contre des civils irakiens. Complice aussi de l’utilisation d’obus et de missiles à uranium appauvri, de l’absence d’interdiction des mines anti-personnelles et des bombes à fragmentation, et du refus américain de ratifier le protocole de Kyoto sur les émissions de CO2.

La garde rapprochée de Sarkozy qui attend dans l’ombre

La "garde rapprochée" de Sarkozy est constituée par Brice Hortefeux et Christian Estrosi, ses fidèles depuis toujours. Il les a nommé à ses cotés au ministère de l’Intérieur, et ils seront récompensés par des postes-clé si Sarkozy arrive au pouvoir.

Tous les deux sont de véritables fascistes, encore pires que leur mentor. Sorte de Dick Cheney français, Brice Hortefeux n’aurait pas déparé au gouvernement de Vichy. Quant à Christian Estrosi, c’est un clone de Sarkozy avec l’intelligence en moins et les connexions "niçoises" en plus. (il est président du conseil général des Alpes Maritimes, un poste précédemment occupé par Jacques Médecin)

Brice Hortefeux sera probablement nommé ministre de l’intérieur, ce qui laisse présager le pire.

Candidat et ministre de l’intérieur

Pour la première fois dans l’histoire de la république française, un candidat à l’élection présidentielle est en même temps ministre de l’intérieur pendant la période qui précède les élections. Cette position donne à Sarkozy le contrôle de la police, des Renseignements Généraux, de la DST (contre-espionnage), mais aussi de l’organisation des élections.

Ayant tous les leviers nécessaires entre ses mains, il n’est pas impossible que Sarkozy les utilise pour espionner ces adversaires (c’est déjà fait, avec la surveillance de l’entourage de Ségolène Royal par les Renseignements généraux), pour truquer les élections, ou pour susciter des événements qui lui seraient électoralement favorables, par exemple des attentats islamistes.

Un ticket sans retour

Si Nicolas Sarkozy est élu, il généralisera les machines à voter, ce qui lui permettra de truquer les prochaines élections, comme Bush aux Etats Unis.

Les machines à voter sont une grave menace pour la démocratie, car elles sont facilement piratables par des virus informatiques destinés à modifier le comptage des votes, ou par le remplacement de composants par des versions truquées. De plus, les machines à voter signifient la fin de l’anonymat du vote, car l’électeur doit s’identifier par une carte magnétique qu’il doit insérer dans la machine pour valider son vote. Techniquement, rien n’empêche que les machines gardent en mémoire qui a voté quoi.

Nicolas Sarkozy s’est déjà déclaré favorable aux machines à voter. Les élections de 2007 risquent donc bien d’être les dernières élections démocratiques en France.



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