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RÉSEAU SOCIAL SOLIDAIRE

Argent public : détournements et gaspillages

LES ELUS DILAPIDENT L’ARGENT PUBLIC ET S’EN METTENT PLEIN LES POCHES !

Source : Vive la Liberté
- Par VERDI

28/09/2005

Ils accusent les chômeurs, les retraités, les fonctionnaires, les assurés sociaux, alors que 50 à 100 milliards d’euros sont détournés ou gaspillés chaque année !
Ceux-là mêmes qui votent les lois contre les plus fragiles n’ont cessé d’augmenter leurs indemnités et de s’octroyer des avantages financiers liés à leurs fonctions ou mandats.


En quelques décennies, les élus français sont devenus une caste qui en croque sans vergogne alors qu’elle exige tous les sacrifices de la part des Français les plus exposés aux difficultés financières : chômeurs, jeunes, retraités, salariés précaires.

En revanche, même en période de soi-disant vache maigre, la caste des élus ne songe jamais à se serrer la ceinture, l’affaire des luxueux logements de fonction des ministres UMP Gaymard et Copé en est un exemple lamentable.

Un sénateur coûte 2.500 euros par jour ! Un ASS et/ou un RMISTE doivent se contenter de... 14 euros par jour pour tenter de survivre !

10 millions de Français ne survivent que grâce à la solidarité inscrite dans les lois de protection sociale depuis la Libération.

Si d’aventure la frange la plus fragile de la population devait subir les conséquences des coupes sombres budgétaires que M. Sarkozy, patron de l’UMP, veut imposer, ce serait intolérable.

Car, comparés aux scandaleux gaspillages de l’argent public dont sont coupables ou complices les gouvernants avec l’aval ou la participation de nombre d’élus français depuis des décennies, les soi-disant déficits n’ont qu’une importance relative.

D’autant plus qu’ils sont essentiellement conjoncturels et consécutifs à des choix budgétaires d’inspiration ultra libérale, et non structurels comme l’UMP et le MEDEF ainsi que les syndicats collabos (CFDT) veulent le faire croire.

Pour le pouvoir d’ultra-droite, il est plus aisé de pourchasser de sa vindicte les exclus du système et de traquer l’intelligence que de récupérer les 50 à 100 milliards annuels engloutis dans la corruption, les détournements d’argent publics et les gaspillages monstres constatés à tous les niveaux de l’organisation institutionnelle et administrative française.

France : des milliards dans la corruption

La baisse de l’activité économique est aggravée par la gangrène de la corruption. La France est, parmi les 40 pays les plus développés, celui qui, depuis quelques années, créé le moins d’entreprises nouvelles. La corruption ne serait pas étrangère à ce piètre résultat...

La France est perçue par les libéraux et chefs d’entreprise des pays « développés » eux-mêmes comme l’un des pays où la corruption sévit le plus fortement. Le préjudice financier est difficile à évaluer précisément, il est cependant estimé à plusieurs (voire dizaines de) milliards d’euros par an !

Parmi quelques scandales financiers qui ont défrayé la chronique : affaires politico-financières (UMP ex-RPR : HLM de Paris, emplois fictifs, marchés des lycées d’Ile de France ; PS : Urba, Crédit Lyonnais ; sans oublier Elf, France-Telecom, Executive Life, etc...).

Ce n’est pas le récent assouplissement des règles d’attribution des marchés publics qui limitera la corruption, au contraire ! Les sociétés bailleuses de fonds de l’UMP, principales bénéficiaires des marchés publics (travaux publics, distribution de l’eau, etc.), ont encore de beaux profits à réaliser sur le dos des contribuables... pour la plus grande satisfaction de leurs actionnaires.

En 1984, 69 élus (ou dépositaires de l’autorité publique) ont fait l’objet d’une condamnation pour délinquance financière. 20 ans plus tard, les élus délinquants épinglés par la justice sont quatre fois plus nombreux !

Un Etat qui engraisse 346 sénateurs inutiles : 2 milliards gaspillés

Au niveau national, pourquoi continuer à engraisser 346 sénateurs (ils n’étaient que 321« ringards inutiles » jusqu’en septembre 2004) ? Non seulement cette institution vieillotte fait double emploi avec l’Assemblée nationale, mais la plupart des sénateurs cumulent mandats et fonctions ? Un sénateur coûte 70 à 80.000 euros par mois à la collectivité en incluant ses avantages exorbitants et les frais de fonctionnement somptuaires de ce temple de l’Inutilité qu’est le Sénat ! Est-bien raisonnable ?

Au total, quelques milliards d’euros pourraient être bien mieux employés. Par exemple, pour éviter ou combler ces pseudo déficits dont les médias gouvernementaux (les 3 chaînes de France Télévision) que nous finançons, contre notre gré, par la redevance, nous rebattent les oreilles.

En 1969, ce n’est pas un hasard si De Gaulle lui-même voulait supprimer le Sénat qu’il appelait « le machin ».

Si au moins cette chambre était un contre-pouvoir face à l’Assemblée nationale ! Ce n’est pas le cas ! Quoi qu’il advienne, les députés ont le dernier mot.

4.000 conseillers généraux inutiles. 2.500 structures intercommunales qui font double-emploi avec les 31.424 communes regroupées (sur 36.600)

Au niveau local, il existe des structures inutiles qui font également double emploi. C’est le cas des Conseils généraux avec les Conseils régionaux. Un conseiller général coûte en moyenne plus de 3.000 euros par mois, sans compter les frais de fonctionnement du Conseil général.

Pourquoi entretenir près de 4.000 conseillers généraux, très peu « accaparés » par la gestion de leur département, alors que les 1.880 conseillers régionaux (peu occupés par leur mandat) pourraient parfaitement se charger de cette tâche ?

Depuis 2000, 2.461 groupements de communes et autres EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) se sont superposés aux communes en s’attribuant certaines de leurs compétences. Les élus cumulards y ont trouvé une source de revenus supplémentaires.

Les quelque 10.000 présidents et vice-présidents de ces EPCI étant désormais rémunérés à hauteur de 75% des indemnités de maire ou d’adjoint, ils se font une gratte de 2.000 à 3.000 euros par mois... sans aucun effort !

La gabegie au plan local : des dizaines de milliards qui partent en fumée

Au niveau des communes, depuis les lois de décentralisation, c’est la gabegie des deniers publics avec des maires totalement irresponsables qui endettent leurs communes à cause d’investissements hasardeux dans des réalisations de prestige ou des opérations autant inutiles que coûteuses (études, conseils, renégociations de dette, etc...), le plus souvent motivées par des considérations électoralistes ou clientélistes.

Les dépenses de fonctionnement ont elles aussi explosé au cours des dernières années !

Dans les villes où les services sont effectués par les employés de la commune, beaucoup d’adjoints se révèlent inutiles et ne sont là que pour faire de la figuration. Cela ne les empêche nullement d’émarger, entre 800 et 2.000 euros par mois pendant 6 ans.

2.624 villes de plus de 3.500 habitants sont concernées par ces dérives. 30% des maires sont des retraités (2 fois plus qu’il y a vingt ans) qui cumulent leurs indemnités avec leurs retraites...

Les dotations financières versées par l’état aux collectivités locales représentent près de 60 milliards d’euros, sans réel contrôle de l’utilisation de l’argent des contribuables.

Et pour cause : à la fin des années 90, les sénateurs, gardiens des gaspillages, ont limité les pouvoirs d’investigation des Chambres régionales des comptes dans leur mission de contrôle des finances des collectivités territoriales.

Les élus : une caste de profiteurs inefficaces

Les mêmes, qui prétendent imposer des sacrifices aux plus faibles, n’ont cessé au cours des dernières années d’augmenter leurs indemnités :

+ 70% pour les ministres en 2002

+ 60 % pour les députés et sénateurs depuis 1994

+ 40% pour les maires et maires adjoints depuis 2000

Autre aberration spécifiquement française : le cumul des mandats et des fonctions

80 à 90% des 1.001 parlementaires actuels (577 députés, 78 députés européens, 346 sénateurs) sont des cumulards qui gagnent 25 à 30.000 euros par mois !

Trop nombreux, cumulant les privilèges et autres avantages ou prébendes, les élus français sont beaucoup trop grassement payés par rapport à leur utilité ou leur efficacité.

A titre de comparaison, proportionnellement la France entretient, à grand frais pour les contribuables, 2 fois plus de parlementaires qu’en Allemagne et 7 fois plus qu’aux Etats-Unis !

Budget de l’Etat 2004 : 344,9 milliards d’euros Comparaison des budgets 2004 (en milliards d’euros) :

Dépenses communes de l’Etat : 100,4 (29%)

Frais de fonctionnement de l’Etat : 12,4 (3,5%)

Collectivités locales : 58,7 (17%)

Social et emploi : 48,7 (14%)

Défense nationale : 41,6 (12%)

Union européenne : 16,4 (4,75%)

Intérêts de la dette : 38,6 (11%)

Autres : 28,1 (8%)

Quand l’exemple vient d’en haut

Le cas Chirac

Après avoir bénéficié d’un non-lieu, pour prescription, dans l’affaire des « frais de bouche »(4000 francs ,soit 610 euros en moyenne par jour,) à la Mairie de Paris de 1987 à 1995, Chirac a eu la satisfaction de voir votés par l’Assemblé nationale les crédits de l’Élysée pour 2005.

Ils s’élèvent à près de 32 millions d’euros , c’est-à-dire 10 fois plus qu’en 1994 où ils représentaient 3,4 millions d’euros. Pendant la même période, l’inflation cumulée n’a pas dépassée 15% ? Un certain De Gaulle, connu pour sa rigueur dans l’utilisation des deniers publics quand il était locataire de l’Elysée, doit se retourner dans sa tombe !



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