05/09/2005
Visiblement, le gouvernement n’a pas du tout l’intention de lutter contre les 4 principales causes du déficit de la Sécurité Sociale, à savoir :
1 - La surconsommation de médicaments et de prestations médicales, du fait de prescriptions inutiles dont le seul but est d’augmenter le chiffre d’affaire des industries médicales et pharmaceutiques.
Pour cette industrie, la surconsommation est doublement productive car elle détériore la santé des patients du fait des effets secondaires des médicaments, ce qui contribue à augmenter encore la demande en soins médicaux. Le tout aux frais de la "sécu"...
2 - La présence de produits toxiques dans l’environnement, l’air, l’eau, et l’alimentation, du fait de la pollution et de l’industrie agro-alimentaire (additifs chimiques, pesticides et autres polluants contenus dans les aliments). Egalement en cause : les modes de vie et le stress causé par la précarité, la compétition permanente, et les conditions de travail dans les entreprises.
La pollution, l’alimentation frelatée et le stress sont à l’origine de plus de 80% des cas de maladie.
3 - Le chômage et la précarité généralisée, à l’origine d’une baisse continue des cotisations
4 - Les exonérations de charges sociales généreusement accordées aux entreprises sous des prétextes variés. Les exonérations de cotisations accordées aux entreprises s’élèvent à 20 milliards d’euros pour 2004, soit davantage que le montant total du déficit.
(Au total depuis 10 ans, les exonérations de cotisations accordées aux entreprises se montent à 113 milliards d’euros).
Il y a enfin une cinquième cause mais qui n’a pas de solution immédiate, c’est bien sur le vieillissement de la population, sachant qu’une population âgée génère plus de frais médicaux qu’une population jeune.
Les dirigeants politiques ne parlent jamais des vraies causes du déficit, car les solutions iraient à l’encontre des intérêts des lobbies dont ils sont les serviteurs. Plutôt que des solutions structurelles, les responsables politiques préfèrent le "colmatage" à court-terme, en augmentant les cotisations et/ou en réduisant les prestations.
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