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RÉSEAU SOCIAL SOLIDAIRE

Nos 10 priorités, suite...


Nos 10 priorités

6. La défense du droit à la santé


Santé : l’hôpital public au bout du rouleau

- Source : Politis
- Par Hélène Vaillé

Les maux dont souffre le système hospitalier étaient prévisibles. Très tôt, des signaux d’alerte ont été lancés, des solutions suggérées. Sans écho ni relais. Des sociologues, des médecins et des soignants s’interrogent : existe-t-il une politique de santé publique en France ?

Des conditions de travail déplorables, pour un personnel au bord de l’épuisement et au moral ravagé ; des contraintes budgétaires insupportables, injustement appliquées, qui accentuent les inégalités entre régions, hôpitaux, services et, bientôt, entre patients.

Le diagnostic est unanime : l’hôpital va mal, et les choses ne sont pas près de s’améliorer. Comment le « meilleur système de soins au monde » en est-il arrivé là ? Lire la suite...


Santé : Les plus pauvres de plus en plus malades et de moins en moins soignés

- Sources :Liberation. Par Eric FAVEREAU
- Médecin du Monde

Le rapport de Médecins du monde sur l’accès aux soins en France est accablant

C’est un terrible constat que vient de faire Médecins du Monde, en rendant public, lundi, le rapport 2005 de l’Observatoire de l’accès aux soins de sa mission France. « L’année 2005 confirme un très fort recul de l’accès aux soins. C’est dû essentiellement à l’application des différentes mesures votées ces dernières années pour limiter le nombre de bénéficiaires effectifs de la Couverture maladie universelle et de l’Aide Médicale Etat », explique, chiffres à l’appui, Nathalie Simonnot, qui dirige la mission. Lire la suite...


Dispensaires du 93 : les "courages" de la Croix-Rouge

- Source : Cuverville

lundi 23 janvier 2006

Dans un entretien publié par Var matin le 12 janvier dernier, la vice-présidente honoraire de la Croix-Rouge française et actuelle présidente de la délégation du Var, Simone Long, saluait le désengagement « courageux » de la Croix-Rouge en Seine-Saint-Denis.

Un médecin du centre médico-social de Blanc-Mesnil commente les propos de la présidente dans une lettre initialement adressée au journaliste qui tenait le micro le jour de l’interview.

Nous reproduisons ci-dessous les questions/réponses de Var matin, puis la lettre du docteur Jean-Jacques Hardy.

Var matin : la Croix-Rouge se désengage-t-elle des zones les plus défavorisées ?

Simone Long : pas du tout ! Cette annonce de fermeture est une décision courageuse. Des centres de soins municipaux existent à proximité immédiate alors nous ne sommes plus indispensables. Pendant longtemps, les fédérations départementales se sont elles-mêmes privées pour renflouer les caisses des centres de santé de la couronne parisienne. L’année dernière, la Croix-Rouge du Var a dû renoncer à plus d’un million d’euros ! Lire la suite


Santé : les vraies causes du déficit de la sécu...

- Source : Syti.net , le site coup de coeur.

Le 23 août 2005

Visiblement, le gouvernement n’a pas du tout l’intention de lutter contre les 4 principales causes du déficit de la Sécurité Sociale, à savoir :

1 - La surconsommation de médicaments et de prestations médicales, du fait de prescriptions inutiles dont le seul but est d’augmenter le chiffre d’affaire des industries médicales et pharmaceutiques.

Pour cette industrie, la surconsommation est doublement productive car elle détériore la santé des patients du fait des effets secondaires des médicaments, ce qui contribue à augmenter encore la demande en soins médicaux. Le tout aux frais de la "sécu"...

2 - La présence de produits toxiques dans l’environnement, l’air, l’eau, et l’alimentation, du fait de la pollution et de l’industrie agro-alimentaire (additifs chimiques, pesticides et autres polluants contenus dans les aliments). Egalement en cause : les modes de vie et le stress causé par la précarité, la compétition permanente, et les conditions de travail dans les entreprises.

La pollution, l’alimentation frelatée et le stress sont à l’origine de plus de 80% des cas de maladie.

3 - Le chômage et la précarité généralisée, à l’origine d’une baisse continue des cotisations

4 - Les exonérations de charges sociales généreusement accordées aux entreprises sous des prétextes variés. Les exonérations de cotisations accordées aux entreprises s’élèvent à 20 milliards d’euros pour 2004, soit davantage que le montant total du déficit.

(Au total depuis 10 ans, les exonérations de cotisations accordées aux entreprises se montent à 113 milliards d’euros).

Il y a enfin une cinquième cause mais qui n’a pas de solution immédiate, c’est bien sur le vieillissement de la population, sachant qu’une population âgée génère plus de frais médicaux qu’une population jeune.

Les dirigeants politiques ne parlent jamais des vraies causes du déficit, car les solutions iraient à l’encontre des intérêts des lobbies dont ils sont les serviteurs. Plutôt que des solutions structurelles, les responsables politiques préfèrent le "colmatage" à court-terme, en augmentant les cotisations et/ou en réduisant les prestations.

Sur le même sujet :


Nos 10 priorités

7. Le pluralisme des Médias et le droit d’accés à l’information


Droit d’accés à l’information

Accés aux archives : la liberté d’informer

- Source/petition : Liberté d’Informer

Pour écrire l’histoire de notre pays, il est nécessaire de lever les zones d’ombre qui entourent de grands événements en déclassifiant certains documents. Les journalistes, les parlementaires et les citoyens sont trop souvent confrontés au devoir de réserve des fonctionnaires, au secret d’Etat, au secret défense et au secret judiciaire.

Depuis avril 2004, près de 400 journalistes de toutes les rédactions de France, des parlementaires, des éditeurs, des juristes, des représentants de la société civile ont signé l’appel à une modification de la loi en faveur d’un accès plus libre à l’information.

Appel rendu public par Libération le 1er avril 2004, consultable ci-dessous avec les signataires.

Pourquoi une loi ?

Aux Etats-Unis et dans les pays scandinaves, la transparence fait loi, et le secret exception. Votée en 1966 aux Etats-Unis, la « Freedom of Information Act » (loi de liberté de l’information), oblige toute administration, même la plus sensible, à fournir au public l’accès aux documents, sous réserve de neuf exceptions qui devront être correctement motivées. Les administrations, le FBI, la CIA, se réservent ainsi le droit de censurer les informations considérées comme préjudiciables à la sécurité nationale.

En France, nous sommes aujourd’hui loin de ce dispositif. Une loi votée en 1978 permet théoriquement l’accès aux documents administratifs. En réalité, elle est rarement utilisée. Tous les documents administratifs sensibles sont systématiquement classés « confidentiel défense ». Dès qu’un document mentionne une identité, il est rendu inaccessible.

Il peut sembler naïf de s’attaquer à notre tradition d’opacité étatique. Mais nous pensons qu’en matière d’information, aligner le droit français sur le droit américain et scandinave irait dans le sens d’une plus grande modernité démocratique. La fermeture de l’accès aux sources d’informations livre encore plus les journalistes aux manipulateurs. Il nous paraît urgent d’établir des règles du jeu plus ouvertes.

En cette époque de défiance vis-à-vis du politique, nous jugeons primordial d’offrir enfin en France, un mécanisme de contre-pouvoir citoyen visant à un accès plus libre à l’information. Lire la suite...


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Ignacio Ramonet

Médias en crise

- Source :Le Monde Diplomatique
- Par Ignacio Ramonet

janvier 2005

De la qualité de l’information dépend celle du débat citoyen

Rien ne symbolise mieux le désarroi de la presse en France, confrontée à une baisse alarmante de sa diffusion, que la récente disposition du quotidien Libération, jadis maoïste, à favoriser la prise de contrôle de 37 % de son capital par le banquier Edouard de Rothschild... Il y a peu, le groupe Socpresse, qui édite quelque 70 titres dont Le Figaro, L’Express, L’Expansion et des dizaines de journaux régionaux, a lui-même été acquis par un fabricant d’armes, M. Serge Dassault.

Et l’on sait qu’un autre industriel de l’armement, M. Arnaud Lagardère, possède déjà le groupe Hachette (1), qui détient quelque 47 magazines (dont Elle, Parents, Première) et des quotidiens comme La Provence, Nice-Matin ou Corse-Presse. Si cette chute de la diffusion venait à se poursuivre, la presse écrite indépendante risquerait peu à peu de tomber sous le contrôle d’un petit nombre d’industriels - Bouygues, Dassault, Lagardère, Pinault, Arnault, Bolloré, Bertelsmann... - qui multiplient les alliances entre eux et menacent le pluralisme.

Le principal groupe indépendant de presse écrite, La Vie-Le Monde, a lui-même connu récemment d’importants soubresauts, et en particulier la démission du directeur de la rédaction du Monde. En raison du rôle fondamental de ce journal dans la vie intellectuelle française, il faut souhaiter qu’il demeure à l’abri des prédateurs qui le convoitent, et que la nouvelle étape qui commence se caractérise en effet moins par la mise en scène et plus par « la recherche de l’exactitude » permettant aux lecteurs de « trouver une référence, une réponse sûre, une validation », bref, « un journal où la compétence prime sur toutes les connivences », comme l’écrit Jean-Marie Colombani dans Le Monde du 16 décembre 2004. Lire la suite...


Conformisme à la Française

- Source : Le Monde Diplomatique
- Par François Ruffin, responsable du journal Fakir (Amiens), auteur des Petits soldats du journalisme, Les Arènes, Paris, 2003.

Le Centre de formation des journalistes saisi par l’argent-roi.

Comment l’enseignement du journalisme parvient-il à fabriquer en série et au moindre coût des professionnels disposés ou résignés à faire de l’information telle qu’elle est devenue ? Pourquoi des aînés ayant intériorisé les contraintes du marché s’ingénient-ils, avec conviction et sincérité, à les faire adopter par leurs cadets, afin que tous se sentent « libres » dans des médias « libres » ? A ces questions, une plongée dans le Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris offre bien des réponses. Issue de la Résistance et porteuse, hier encore, de la conception rigoureuse et de l’éthique chères à Hubert Beuve-Méry, fondateur du « Monde », l’école de la rue du Louvre a subi une mue caractéristique. Avec l’argent-roi, le conformisme y a pris le pouvoir. Ses diplômés n’ont plus besoin d’« aller aux ordres » pour servir les puissants : pour beaucoup d’entre eux, tout est déjà dans l’ordre...

C’est une curiosité du journalisme : ses membres appartiennent à une profession dite « ouverte », qui n’exige aucun diplôme pour son exercice. Et, de fait, seuls 12 % des titulaires d’une carte de presse sortent d’un des neuf établissements agréés : les IUT de Bordeaux et de Tours, le Centre universitaire d’enseignement du journalisme (CUEJ) de Strasbourg, l’Ecole de journalisme et de communication de Marseille (EJCM), l’Ecole supérieure de journalisme de Lille, l’Ecole de journalisme de Toulouse et - à Paris - le Centre de formation des journalistes (CFJ), le Celsa et l’Institut pratique du journalisme.

Cette faible proportion apparente masque un important clivage : d’un côté, une presse régionale et une presse spécialisée qui recrutent, massivement, parmi les non-diplômés. De l’autre, des médias plus renommés (AFP, France-Inter, France 2, etc.) qui considèrent le passage par une école comme « une étape quasi indispensable » : « Voir désormais un jeune grand reporter "formé sur le tas" semble de plus en plus improbable dans les médias nationaux (1). » C’est une évolution notable du métier : là où on entrait, jadis, par la petite porte ou grâce à un piston, un titre scolaire est désormais requis.Lire la suite...


Le totalitarisme marchand

- Source : Bellaciao
- Patrick MIGNARD

De la publicité à...la manipulation

Patrick Le Lay, PDG de TF1, a déclaré :

« A la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. Or, pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont vocation de le rendre disponible. C’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du cerveau humain disponible ».

Cette déclaration, qui entrera, à n’en pas douter, dans une anthologie des moyens de communication aux 21e siècle, reflète une profonde vérité. Elle illustre les conditions sociales modernes des conditions de la réalisation de la valeur marchande.Elle illustre mieux que de longs discours ce qu’est le règne de la marchandise au faîte de sa domination.

Notre cerveau ne serait, aux dires de Monsieur LE LAY « pas disponible », puisque, comme il le dit il s’agit « de le rendre disponible ». Mais qu’est ce qu’un cerveau « non disponible » selon lui ? C’est certainement un cerveau autonome, qui réfléchit, qui se pose des questions, qui est capable de dire « oui » ou « non »... autrement dit un cerveau libre... un esprit libre. Or cette situation est intolérable au regard des exigences de la marchandise. Lire la suite...


Médias : L’appel de Marseille

- Source : Observatoire Français des Médias

Les « Rencontres de Marseille des médias associatifs et indépendants » ont réuni près de 150 médias français, du 5 au 8 mai 2006, en présence d’une vingtaine de représentants de médias européens, latino-américains et africains de même nature qui se développent dans le monde entier, et de représentants des « Rencontres de Grenoble des médias alternatifs de la région Rhône-Alpes » (22 avril 2006).

Les « Rencontres de Marseille » ont permis de dresser le constat suivant : à côté des secteurs privé et public, il existe un vaste tiers secteur des médias constitué d’une multitude de médias non alignés, à but non lucratif, indépendants des pouvoirs publics, des puissances financières, des partis politiques et des obédiences confessionnelles. Que ce soit dans l’univers de la radio, de la télévision, de l’Internet ou de la presse écrite, les Médias du Tiers Secteur sont porteurs d’une même exigence de liberté d’expression, d’information et de création. Associatifs, coopératifs ou mutualistes, ils se définissent selon les cas comme des médias démocratiques, alternatifs, participatifs, libres, solidaires et/ou citoyens. La diversité assumée de leurs objectifs, de leurs contenus, de leur fonctionnement, de leur mode et de leur zone de diffusion, de leurs approches du local et de la proximité en résonance avec le niveau planétaire, et de leur rapport à leur public, participe de la richesse même de ce tiers secteur des médias. Les Médias du Tiers Secteur : des acteurs essentiels de la vie démocratique.

Ensemble, les Médias du Tiers Secteur demandent :

1. Pour l’ensemble des Médias du Tiers Secteur :

  • Elaboration démocratique d’une loi contre la concentration financière et industrielle des médias.
  • Représentation des Médias du Tiers Secteur dans toutes instances de régulation, de concertation et de gestion concernant les médias.
  • Réforme du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), particulièrement du mode de désignation de ses membres, pour qu’il devienne représentatif de l’ensemble de la société et soit au service du pluralisme.
  • Reconnaissance, protection et garantie d’exercice de l’activité des personnes contribuant à la vie des Médias du Tiers Secteur.
  • Attribution aux Médias du Tiers Secteur d’une part équitable des budgets des campagnes de communication d’intérêt collectif et d’intérêt général.

2. Pour les radios associatives :

  • Renforcement du Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER) : représentants élus, pourcentage sans plafond au lieu de fourchette plafonnée pour la taxe fiscale sur la publicité des radios et des télévisions alimentant ce Fonds, paiement des subventions dans l’année.
  • Aide spécifique au passage au numérique (information et équipement).
  • Protection du quota des fréquences associatives (30% des fréquences pour le secteur associatif).
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Contre l’intox, une seule solution, une véritable diversité...

3. Pour les télévisions associatives (reprise de l’Appel des télévisions associatives du 3 mai 2006) :

  • Extension aux télévisions associatives du Fonds de soutien aux radios associatives (FSER) par une augmentation du montant et de l’assiette (grands médias et hors médias) de la taxe sur la publicité qui alimente actuellement ce Fonds, et par l’instauration d’une redevance sur l’utilisation des fréquences hertziennes par les opérateurs audiovisuels commerciaux.
  • Obligation de transport gratuit des télévisions associatives par les distributeurs privés commerciaux du câble, du satellite, de la TNT, de l’ADSL et de la téléphonie mobile.
  • Des appels à candidatures spécifiques du CSA réservés aux télévisions associatives indépendantes, pour que leur soit attribuées un quota équitable de fréquences analogiques et numériques au plan local, départemental, régional et national.

4. Pour la presse écrite et l’édition indépendante et sans but lucratif :

  • Développement d’aides spécifiques à la diffusion et révision des conditions d’accès aux points de vente de presse (NMPP, MLP).
  • Incitation des dispositifs publics de lecture (bibliothèques, centres de documentations) à diversifier leur offre par l’établissement de politiques d’achat spécifiques pour l’édition et la presse indépendante, et création de Maisons citoyennes de l’information et de la création.
  • Extension et reventilation des aides publiques à la presse, afin qu’elle bénéficie prioritairement à la presse écrite à but non lucratif.

5. Pour l’Internet solidaire et non-marchand :

  • Retrait de la Loi de confiance dans l’économie numérique (LCEN), attentatoire à la vie privée et à la liberté d’expression.
  • Remise en cause de toutes les entraves à la libre circulation des contenus sur Internet (notamment celles introduites par la loi DADVSI et par le début de régulation d’Internet par le CSA), dans le respect véritable des droits des auteurs, des créateurs et des journalistes.
  • Promotion de l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts par opposition aux formats propriétaires, et aide spécifique pour la formation à ces outils.

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Nos 10 priorités

8. La réforme de la justice


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Les acquittés d’Outreau

Et si, après Outreau, la Justice (re)devenait un vrai service public ?

- Source : LDH-Toulon

mardi 14 mars 2006

Pour Evelyne Sire-Marin et Nuri Albala [1], l’affaire d’Outreau montre qu’il faut réformer la Justice. Mais il ne faut pas laisser le chantier dans les seules mains des spécialistes : les citoyens ont aussi leur rôle à jouer.

Bien des débats sont alimentés par la révélation qu’a constituée pour beaucoup de Français l’affaire d’Outreau. Certains ont vu dans cette catastrophe judiciaire une conséquence de l’organisation du procès pénal selon le système dit inquisitoire, c’est-à-dire un système dans lequel ce sont des représentants publics (procureur, juge d’instruction, policiers) qui vont chercher les éléments de preuve en principe tant à charge qu’à décharge des personnes soupçonnées.

Ce système est aujourd’hui sous le feu des critiques : on reproche avec raison aux magistrats d’avoir souvent tendance à privilégier la culpabilité plutôt que l’innocence, on voit dans notre Justice une source d’erreurs judiciaires, et voilà qu’on nous vante le système dit accusatoire utilisé dans les pays anglo-saxons notamment, c’est-à-dire un système dans lequel le juge conserve une neutralité de principe devant une accusation et une défense proclamées à égalité, et qui peuvent l’une et l’autre faire toutes recherches et investigations pour rechercher les éléments de preuve et d’appréciation du dossier.

Soyons clairs : ce système n’évite ni les injustices ni les erreurs judiciaires . On sait qu’aux Etats-Unis, lorsqu’ont été autorisés les tests d’ADN sur des condamnés à mort pour crimes sexuels qui étaient dans l’attente de leur exécution, il est apparu que près d’une moitié d’entre eux étaient innocents. On sait également qu’il y a environ sept fois plus de personnes incarcérées aux Etats Unis qu’en France en proportion de la population totale [2]. Surtout, le système accusatoire instaure une égalité juridique entre accusation et défense mais ignore superbement l’inégalité économique : pour que cette égalité théorique des droits soit réelle il suffit - mais il faut ! - que la défense dispose de moyens financiers comparables à ceux de l’accusation. Et le système fonctionne, en effet, assez correctement pour les riches... : « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir » disait La Fontaine. De fait, le système américain est encore plus calamiteux pour les pauvres (presque la moitié de la population carcérale est noire) tandis que le système français, prévoit du moins une aide juridictionnelle, c’est à dire un avocat gratuit pour les plus démunis.

Faut-il donner en modèle le système judiciaire américain, qui a privatisé l’enquête pénale, ou exiger le développement d’un véritable service public de la Justice, qui permette à tous les justiciables de bénéficier de juges formés par une école publique et nationale de la magistrature, d’enquêtes de services de police, d’expertises dont les frais sont pris en charge par l’Etat, et d’une défense pénale gratuite s’il le faut ? Le renforcement des moyens, de la qualité et de la fiabilité des services publics policier et judiciaire nous semble la seule garantie de l’existence d’une justice égale pour tous les citoyens.

Alors, qu’est-ce qui déraille dans notre Justice ?

Qu’est-ce qui a déraillé dans l’affaire d’Outreau ? A coup sûr, l’extrême longueur des détentions provisoires : il est injustifiable que la loi française permette de maintenir en détention avant son jugement une personne présumée innocente quatre ans en matière de crimes et deux ans en matière de délits. Et dans la pratique, la fréquence avec laquelle les juges français usent de cette faculté fait le désespoir des 21 000 détenus qui attendent chaque année d’être jugés (soit un tiers des prisonniers environ) et vaut à la France d’être régulièrement condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme.

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Une carence chronique en effectif

Force est de constater qu’un des défauts de l’institution est sa lenteur exacerbée. Les affaires de tous les jours mettent un temps infini avant d’être tranchées. La résolution de ce problème ne tient qu’à une variable : l’augmentation des effectifs avec son corollaire l’attribution de crédits plus importants. En effet ici et là on observe une pénurie de magistrats, de greffiers.

Lire aussi :


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9.Un plan anti-précarité


La précarité qu’est ce que c’est ?

- Source : Wikipédia

La précarité peut se définir comme une très forte incertitude quant aux chances de pouvoir récupérer ou conserver une situation acceptable dans un avenir proche.

C’est une notion fortement subjective et relative, puisqu’elle est définie par rapport à ce qu’on peut considérer comme une " situation acceptable ". Ainsi, selon la situation, plein emploi ou non, selon le code du travail en vigueur, mais aussi selon le type de société, de modèle social ou de culture la notion de précarité sera différente.

Contexte politique en France

Une certaine aversion au risque et une résistance au changement sont souvent désignés comme étant à l’origine de la position centrale donnée au thème de la précarité, tout comme ils peuvent l’être du principe de précaution, installé au sommet de la hiérarchie de la norme juridique, par son introduction, en 2005, dans le préambule de la Constitution.

À l’inverse, cette place donnée au thème de la précarité peut aussi s’inscrire dans la tradition humaniste française qui entend défendre des conditions de vie satisfaisantes, humaines plutôt qu’économiques.

Ces deux points de vues ont ainsi été mobilisés de manière concurrente dans l’analyse qui a été faite du mouvement anti-CPE, comme l’a souligné notamment le sociologue Richard Sennett[1].

La situation en France

Légalement le contrat "standard" est le CDI ; la précarité est donc surtout évoquée à propos des contrats qui offrent moins de garanties, par exemple des contrats à durée déterminée (CDD) ou d’intérim, au terme desquels le salarié peut se retrouver en situation de chômage.

D’autres situations remettent en cause la continuité de l’emploi, y compris dans le cadre de contrats à durée indéterminée, et peuvent entraîner un sentiment de précarité :

  • la mauvaise santé économique de son entreprise,
  • le risque de décisions de l’employeur pouvant entraîner des fermetures de site, déplacement d’atelier...
  • les situations peu protégées comme celles des travailleurs indépendants ou des responsables de petites entreprises dont le revenu est directement lié aux aléas de la demande de leurs clients,
  • les changements d’objectifs de l’employeur sans remise en cause de la continuité de l’emploi, c’est alors la nature de l’emploi qui est précaire (cas des fonctionnaires soumis aux aléas politiques),
  • l’instabilité des lieux d’affectation (personnels non titulaires de postes).

À l’instar du salaire, la précarisation de l’emploi peut constituer une variable d’ajustement de l’économie. À ce titre, les travailleurs peu qualifiés peuvent être les plus touchés par la précarité. À une plus petite échelle, les employeurs ont recours aux contrats précaires pour :

  • accompagner les fluctuations économiques, en reportant les aléas de la demande sur les salariés, tout en évitant les contraintes liées au licenciement de salariés sous contrat à durée indéterminée ;
  • éviter d’atteindre un effectif de salariés en contrat à durée indéterminée, situation qui peut amener une augmentation des exigences règlementaires applicables, ou dépasser des quotas d’emploi statutaires ;
  • diverses autres raisons comme la substitution des périodes de congés par des périodes de chômage (cas de certaines compagnies aériennes qui utilisaient des hôtesses en CDD renouvelés quelques semaines après leur interruption).

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Les chiffres de la précarité

- Source : AAARRG !!

juin 2001

Les jeunes activistes de AARRG !! (Apprentis Agitateurs pour un Réseau de Résistance Globale) et les syndicalistes de Marks & Spencer, Mc Donald’s, Carrefour, H & M, Maxi-Livres, Extrapole, Laurent Cerrer, Quick, Pizza Hut, BHV et Disney, envahissent le centre commercial de Belle-Epine (Thiais, 94).

Nous dénonçons la systématisation du travail précaire. Le centre commercial de Belle-Epine est un laboratoire des nouveaux modes de management. Derrière la diversité des enseignes, des marques, des logos, se cache une même machine à précariser. Ce mardi 26 juin, à l’occasion du premier jour des soldes, par le spectacle et la dérision, nous proclamons notre refus d’être soldéEs.

Pour la première fois, syndicats et associations de lutte contre la mondialisation libérale s’unissent dans l’action. AARRG !! (Apprentis Agitateurs pour un Réseau de Résistance Globale), tout beau tout neuf, né à la suite des rassemblements de Seattle, Millau, Nice, montre ainsi que les luttes pour une autre mondialisation sont portées par un vrai réseau concret, ancré dans les revendications locales. Local-global même combat.

Du travail en solde, c’est quoi ?

Du travail en solde c’est du travail précaire que l’on prend et que l’on jette en flux tendus. C’est du travail géré comme de la marchandise. Plusieurs facteurs se conjuguent pour définir le travail précaire : la faiblesse des rémunérations, associée à des contrats à durée déterminée et à des temps partiels courts et contraints, la pénibilité physique et mentale du travail, la pluriactivité sur le lieu de travail, l’individualisation de la rémunération et de la sanction, la répression et la faiblesse syndicale... La précarisation du travail, un mouvement de fond.

Si on regarde la plupart de ces indicateurs, on se rend compte que la part de l’emploi précaire augmente fortement depuis les années 1990. Entre 1990 et 2000, l’intérim a augmenté de 130% et les CDD de 60%, contre 2% pour les CDI. Que ce soit en 1990 ou en 2000, les jeunes sortis depuis moins de 5 ans du système éducatif occupent moins souvent que leurs aînés un emploi stable [Le Monde, 13.04.01, repères]. A l’heure actuelle, 70% des embauches se font en CDD [Le Monde Economie, 29.05.01, Interview Pierre Cahuc]. Ce type de contrat conjugué avec la faiblesse des rémunérations en temps partiel fait que les travailleurs pauvres (« working poor ») représentent plus de 6% des actifs ! [Chiffres de 1996, rapport de l’INSEE : Les travailleurs pauvres en France : facteurs individuels et familiaux. Economie et Statistique, n°335, 2000].Lire la suite...


Propositions

- Sources : PS / PCF / UnisavecBové

La droite étant (notamment après ces cinq ans de régression sociale) disqualifiée sur ce sujet :

Exemples de ce que la gauche propose :

  • Abrogation du CNE et du contrat senior.
  • Abrogation de l’apprentissage à 14 ans, et du travail de nuit dès 15 ans.
  • Aucun stage ne doit remplacer un emploi.
  • Conditionner les aides publiques aux entreprises à l’engagement de ne pas licencier quand l’entreprise dégage des profits substantiels.
  • Remboursement des aides publiques aux entreprises en cas de délocalisation.
  • Donner la priorité à l’investissement des entreprises avec un taux d’impôt sur les sociétés plus bas si le bénéfice est réinvesti et plus haut s’il est distribué aux actionnaires.
  • Refus de toute flexibilité supplémentaire notamment sous prétexte de sécurisation des parcours professionnels.
  • La lutte contre toutes les discriminations doit être déclarée grande cause nationale (avec des sanctions dissuasives pour les contrevenants).
  • La validation des accords collectifs nécessitera la signature d’organisations syndicales représentant la majorité des salariés.
  • Généralisation des 35h à toutes les entreprises avec les 32 heures pour perspective, sans perte de salaire ni aggravation de la flexibilité ou des conditions de travail.
  • Rétablir le droit à la retraite à taux plein à 60 ans sur la base de 37,5 annuités sur la base des 10 meilleures années. L’atteinte de ces 37,5 annuités avant l’âge de 60 ans donne le droit à la retraite à temps plein.[1]
  • Arrêt de toute privatisation et toute ouverture du capital des entreprises de service public.
  • Création d’un service public de la caution pour les loyers impayés ( prise en charge sous condition de ressources). Elle permettrait aussi de « sécuriser » les propriétaires.
  • Taxation des logements vacants depuis plus de deux ans.
  • Les municipalités refusant d’appliquer la loi sur les logements sociaux seront mises sous tutelle.
  • Sanctionner financièrement les communes qui ne respectent pas le ratio moyen d’un pour mille habitants pour les hébergements d’urgence.
  • L’éducation, la formation doivent devenir une priorité nationale.
  • Le minimum vieillesse sera versé mensuellement.
  • Le paiement des retraites de la Sécurité sociale sera rétabli au premier jour de chaque mois.
  • Revaloriser immédiatement de 5 % les allocations aux personnes en situation de handicap.
  • Doubler l’allocation de rentrée scolaire, qui sera versée aux familles en deux fois.
  • Mettre en place plusieurs indices des prix reflétant la dépense des ménages (minima sociaux, smic, retraites).

[1]Les emplois créés dans le domaine des loisirs sont non délocalisables.

A la mémoire des trois employés du technocentre de Renault Guyancourt qui se sont donné la mort (en quatre mois).


Crise du CPE. Richard Sennett, sociologue, y voit une réponse au nouveau capitalisme

La France en avant-première

- Sources : Multitudes Samizdat / Libération
- par Richard Sennett

Le samedi 1er avril 2006

Richard Sennett, sociologue américain, professeur honoraire à la London School of Economics, a présidé le Conseil américain du travail. Il vient de publier un livre sur la « culture du nouveau capitalisme » et a longuement travaillé sur les questions de flexibilité.

La France est-elle un pays impossible à réformer, ou un pays qui résiste ?

La presse britannique vous fait apparaître comme un pays qui est en arrière du mouvement. De mon point de vue, la France est au contraire en train de commencer à donner une réponse au nouveau capitalisme. C’est une avant-première qui, je pense, va s’étendre à d’autres pays. La question, plutôt que ces discours sur un pays rigide, est que ce qui est proposé aux jeunes à travers ce nouveau contrat est seulement un avant-goût de ce qui va arriver dans le futur. Cette notion pouvoir mettre un terme à une relation de travail sans justification est une étape de plus vers le capitalisme que je décris dans le Travail sans qualités (1) et dans mon nouveau livre. La part de l’économie très globalisée et technologique conduit à ce que la richesse soit partagée par de moins en moins de travailleurs. C’est le spectre de l’inutilité qui est en train de devenir désormais une réalité. Lire la suite...


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10. La défense de l’environnement


Et si la planète votait en... 2007 !

- Source : Les Amis de la terre

Le 12 décembre 2006, les quatre porte-parole de l’Alliance pour la planète (plus de 70 ONG d’environnement et de solidarité, soit plus d’un million de membres) ont révélé les notes attribuées aux partis politiques, suite à l’évaluation des décisions prises au Parlement et au gouvernement entre 1997 et 2006, en matière d’écologie.

Cette notation s’est effectuée à partir des 24 propositions que l’Alliance pour la planète estime fondamentales. Les résultats sont les suivants :

  • UMP : 4,5 / 20
  • UDF : 5 / 20
  • PCF : 5,5 / 20
  • PS : 6,5 / 20
  • Verts : 11 / 20

Ces notes permettent de relativiser les déclarations d’intention des candidats aux élections présidentielles de 2007 qui rivalisent dans la surenchère en faveur de la défense de l’écologie. Même si l’Alliance pour la planète se réjouit de l’entrée des enjeux écologiques dans la campagne électorale, force est de constater que le bilan des partis politiques, ces dix dernières années dans ce domaine, est très mauvais.

Des décisions stratégiques et indispensables auraient dû être prises, notamment dans le domaine du climat, des énergies renouvelables, du tri des déchets, de l’agriculture, des OGM, de la fiscalisation des pollueurs et de la solidarité internationale.

Pour Sandrine Mathy (présidente du Réseau Action Climat- France), « Cette notation s’appuie sur un gros travail de recherche des décisions parlementaires et gouvernementales depuis 10 ans. Elle permet de sortir des effets d’annonce et de ramener les partis politiques à la réalité de leurs actions en matière écologique ».

Pour Anne Bringault (directrice des Amis de la Terre), « Le bilan des dix dernières années des partis politiques en matière écologique est très mauvais. Les candidats aux élections présidentielles ont encore quelques mois pour montrer leur volontarisme dans ce domaine ».

Pour Yannick Jadot (directeur des programmes de Greenpeace France), « Nos propositions répondent à l’urgence écologique et s’inscrivent dans un double temps politique : les mesures à prendre dans les 100 premiers jours du futur gouvernement ; et les objectifs à fixer pour les cinq ans à venir ».

Pour Daniel Richard (président du WWF France), « La prochaine échéance se tiendra le 1er février 2007. Les principaux candidats à l’élection présidentielle seront invités à répondre aux propositions de l’Alliance pour la planète, au moment de la réunion du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) à Paris. Nous procèderons alors à une deuxième notation, en fonction de leurs engagements réels ».

Voir l’ensemble des données de la notation et le détail des résultats

Contact presse

  • Vincent David - 06 15 40 06 67
  • Aurélie Alonso 06 20 91 12 23

- presse@lalliance2007.fr


Les propositions pour la planète

- Source : L’alliance pour la planète

Il fut un temps où la prise de conscience écologique était l’objectif premier des combats écologiques. Ce temps est révolu.

Ce monde a rarement évolué aussi vite que ces dernières années. Des comptes à rebours sont lancés. Si le danger d’un réchauffement climatique est le premier d’entre eux, il est loin d’être le seul. La perte d’une partie de notre patrimoine écologique, l’exploitation exponentielle des ressources ou les disparités mondiales sont autant de bombes à retardement pour notre environnement et nos modes de vies.

Agir pour la Planète ne suffit pas. Il faut aujourd’hui des actions précises.

Cette réalité a amené les principales ONG françaises à franchir un cap : celui de leur implication dans le paysage politique. Si elles restent indépendantes des partis politiques, elles jugeront dorénavant chacun d’entre eux en fonction d’actes précis.

L’alliance pour la planète a défini 24 mesures essentielles, 24 mesures dont l’application par le prochain gouvernement permettra de commencer à renverser le cours de la réalité.

les propositions pour la planète / climat : urgence

  • 1 - Lancer immédiatement un plan national pour l’isolation de 400 000 logements anciens par an.
  • 2 - Réglementer la consommation d’énergie primaire pour le chauffage à 50kWh/m2/an pour toute construction neuve dès 2010
  • 3 - Affecter 5 milliards d’euros en faveur des transports en commun urbains
  • 4 - Etablir un moratoire sur la construction d’autoroutes.
  • 5 - Produire 15% d’énergies primaires à partir d’énergies renouvelables en France d’ici 2012.
  • 6 - Suspendre le projet de nouveau réacteur nucléaire EPR.
  • 7 - Arrêter les financements publics aux énergies non renouvelables au profit des énergies propres et des économies d’énergie.

les propositions pour la planète / stopper : les destructions

  • 8 - Développer la collecte sélective pour permettre de traiter 80 % des déchets ménagers par méthanisation, compostage, recyclage et réemploi.
  • 9 - Etablir un moratoire sur la construction de nouveaux incinérateurs des ordures ménagères.
  • 10 - Stopper l’artificialisation et la dégradation des milieux naturels et ruraux.
  • 11 - Relier les espaces protégés par un grand réseau écologique d’espaces naturels.
  • 12 - Supprimer les aides publiques aux activités qui portent préjudice aux milieux naturels et à l’environnement.

les propositions pour la planète / produire sans nuire

  • 13 - Mettre en place un régime contraignant de responsabilité sociale et environnementale des entreprises
  • 14 - Etablir une écotaxe progressive de 0 à 30% sur les biens et services en fonction de leur impact écologique.
  • 15 - Interdire dans l’agriculture et dans l’industrie toute substance chimique reconnue dangereuse pour la santé et l’environnement.
  • 16 - Lancer un programme national ambitieux de recherche épidémiologique sur l’exposition aux risques environnementaux.
  • 17 - Convertir 25% des terres agricoles en agriculture biologique et réduire de 50% l’utilisation des produits phytosanitaires de synthèse.
  • 18 - Mettre en place un moratoire sur la culture des organismes génétiquement modifiés (OGM) en milieu ouvert.

les propositions pour la planète / solidaire, responsable et citoyen

  • 19 - Coopérer avec les pays du Sud pour faire face aux changements climatiques et appuyer une utilisation sobre et efficace de l’énergie ainsi que le recours aux énergies renouvelables.
  • 20 - Réserver une part de l’aide publique au développement (APD) pour appuyer directement les populations locales dans leur mise en oeuvre des programmes de conservation et de gestion écologiquement responsables des ressources naturelles.
  • 21 - Mettre fin aux subventions qui contribuent à l’appauvrissement des pays du Sud, notamment sur les produits agricoles et les capacités de pêche.
  • 22 - Lancer un plan national d’éducation, de formation et de sensibilisation du public sur les solutions à la crise écologique.
  • 23 - Mettre fin à l’utilisation abusive de l’argument écologique dans les publicités et réglementer celles sur les produits les plus polluant
  • 24 - Rendre l’Etat exemplaire dans sa gestion comme dans ses achats.
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