Articles les plus visités

Bienvenue au Village Fédéral, agrégateur de consciences, dédié aux hautes aspirations de l'humanité, le savoir, la liberté et la solidarité... Les citations du moment... L'utopie n'est pas l'irréalisable, mais l'irréalisé. Theodore Monod... L'opprimé d'aujourd'hui sera l'oppresseur de demain. Victor Hugo... Il n'est pas besoin d'esperer pour résister. Auteur inconnu... "La lutte des classes existe, et c'est la mienne qui est en train de la remporter." Warren Buffet (milliardaire)... LE POUVOIR NE SOUHAITE PAS QUE LES GENS COMPRENNENT QU’ILS PEUVENT PROVOQUER DES CHANGEMENTS. Noam Chomsky... Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel . Jean Jaures... Si tu veux faire de ce monde un endroit meilleur, jette un œil sur toi-même et fait un changement... If You Wanna Make The World A Better Place, Take A Look At Yourself And Then A Make A Change. Michael Jackson (Man In The Mirror)...
RÉSEAU SOCIAL SOLIDAIRE

Nous les prenons sous notre protection

Communiqué de presse :

Source : RESF Decembre 2006

Expulsion programmée de la famille RABA

Après 20 jours de rétention et l’échec d’une première tentative d’expulsion particulièrement violente de la famille Raba, le ministre de la chasse à l’enfant récidive : il se prépare à chasser les parents et les enfants sur un avion militaire pour une destination où le pire les attend peut-être.
On ne dispose plus que de quelques heures pour tenter de sauver la famille RABA et ses trois enfants (Qirim 7, Dashnor 4 et Dashrujé 3 ans). Il s’agit d’une famille Kosovare qui a refusé de participer à des exactions anti-serbes à la fin de la guerre du Kosovo et qui, depuis est persécutée par les anciens de l’UCK devenus policiers. La menace sur leur vie est très réelle en cas de retour au pays. Ils ont demandé le statut de réfugié en 2001. Tout les frères et sœurs de M. Raba l’ont obtenu, pas eux.


Le 17 novembre, ils étaient arrêtés à Gray, petite ville de Haute-Saône où ils s’étaient établis et où les enfants étaient scolarisés. Le 2 décembre après 17 jours dans les horreurs de la République que sont les centres de rétention, ils étaient expédiés sur Paris en vue de leur expulsion sur Pristina. Deux passagers du vol Lyon Paris, (dont un élu du Conseil régional) qui exprimaient leur opinion sur le spectacle qu’Air France leur mettait sous les yeux étaient, plaqués au sol et menottés avant d’être mis en garde à vue.

A Roissy, en voyant l’avion qui devait les faire disparaître, Madame Raba s’est débattue avec l’énergie du désespoir tandis que son mari était maintenu saucissonné et bâillonné dans une autre voiture avec ses enfants. Outré de ce qu’il voyait, le commandant de bord a refusé l’embarquement.

Ce matin, 5 décembre, les Raba étaient présentés à la cour d’appel du juge des libertés qui a décidé de les maintenir 5 jours de plus en rétention, ouvrant ainsi la voie à une expulsion quasi certaine : la préfecture de Haute-Saône a fait savoir qu’ils seraient montés dans un avion militaire venu de Villacoublay mercredi 6 décembre à 10h15. Bien sûr, rien ne garantit que la police aux frontières et le préfet ne mentent pas.

A l’heure où nous écrivons, au lieu d’être ramenée au centre de rétention de Lyon comme le prétendait la police, la famille a disparu. Selon certaines rumeurs, elle serait en route pour Toulouse, pour la couper de ses soutiens.

Le RESF appelle tous les enseignants de ce pays à consacrer quelques instants à parler des droits de l’Homme et de l’Enfant à partir de l’exemple de la famille Raba. Il appelle d’autre part les enseignants à se rassembler avec les élèves dans la cour des établissement à 10h15 (heure annoncée du décollage de la prison volante du gouvernement) afin d’avoir une pensée pour les enfants et les parents bannis. Il appelle enfin les enseignants de tous les établissements à disposer en évidence dans le hall des écoles, dans les salles de classer, dans les réfectoires et les CDI trois chaises vides portant une affichette avec le prénom et l’âge de chacun des enfants. Et ce sera ainsi à chaque fois que le ministre de la chasse à l’enfant sévira.

De plus, le RESF appelle tous ceux qui le peuvent à faire connaître leurs réactions aux responsables : le préfet de Haute-Saône, le ministre de la Chasse à l’enfant, le premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et la Minuk (afin que les Raba aient une chance d’être protégés si par malheur le gouvernement s’entêtait)

Adresses e-mail et coordonnes :

  • Fax préfecture HAUTE Saône : 03 84 76 49 60
  • Téléphone : (33) 03 84 77 70 00
  • Télécopie : (33) 03 84 76 49 60
  • francis.lamy@haute-saone.pref.gouv.fr
  • norbert.viennot@haute-saone.pref.gouv.fr (celui qui traite les dossiers)
  • prefecture@haute-saone.pref.gouv.fr
  • Ministère de l’Intérieur :
  • Standard 01 40 07 60 60
  • Fax 01 40 07 21 09
  • Directeur de Cabinet, C. GUEANT Fax 01 40 07 13 90
  • G. Larrivé (Conseiller chargé de l’immigration et, par ailleurs, député suppléant de M. Soisson - UMP)
  • M. Tandonnet (Conseiller chargé de l’immigration)
  • maxime.tandonnet@interieur.gouv.fr
  • MINISTERE DE LA DEFENSE :

Demander à la ministre de la défense à ce qu’elle ne mette pas à disposition d’avion militaire pour expulser la famille raba, si le ministère de l’intérieur en faisait la demande.

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE :

Quand on n’a pas de fax :

Sur le même sujet :



Archives Résistance


Accueil (Place du village)

Haut de page