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Pour obtenir l’abandon du fichier EDVIGE

Pour obtenir l’abandon du fichier EDVIGE
- Appel public à signatures : http://www.nonaedvige.ras.eu.org/

Le Village Fédéral soutien le Collectif « Non à EDVIGE »

Nous nous associons au collectif « Non à EDVIGE » pour dénoncer le décret du 27 juin 2008 créant le fichier d’Exploitation Documentaire et Valorisation de l’Information Générale (EDVIGE). Nous sommes signataires de la pétition du 10 juillet 2008 appelant à l’abandon du décret.

Pour obtenir l’abandon du fichier EDVIGE instituant le fichage systématique et généralisé, dès l’âge de 13 ans, par la police des délinquants hypothétiques et des militants syndicaux, politiques, associatifs et religieux.

Sans débat public préalable, le gouvernement, par un décret publié au Journal officiel du 1er juillet 2008, a considérablement accru les capacités de fichage de nos concitoyens. Ce fichage sera assuré, à l’avenir, par la Direction centrale de la sécurité publique (fusion des Renseignements Généraux et de la DST).

A cette fin, un nouveau fichier policier sera mis en place sous le nom d’EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale). Il recensera, de manière systématique et généralisée, toute personne « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». Sans exception, toutes les personnes engagées dans la vie de la cité sont donc visées.


En outre, ce fichage vise à permettre la collecte de renseignements identitaires sur les « suspects » (personne mais également groupe) simplement considérés, par la police, comme susceptibles, à l’avenir et de manière totalement hypothétique, de porter atteinte à « l’ordre public ».

Il permettra de compiler toutes les notes de renseignements telles que : état civil, photographie mais aussi fréquentations, comportement, déplacements, appartenance ethnique, vie sexuelle, opinions politiques, philosophiques, religieuses, appartenances syndicales et associatives ...

La police sera autorisée à consulter ce fichier en cas d’enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois.

Les mineurs ne seront pas épargnés puisque fait sans précédent dans notre République et particulièrement choquant, leur fichage sera autorisé dès l’âge de 13 ans et cela sans qu’aucune infraction n’ait été commise et sur la seule base de leur dangerosité présumée.

Cette initiative gouvernementale, porteuse à l’évidence de nombreuses dérives, s’inscrit résolument dans le cadre de la mise en place d’une politique sécuritaire ouvertement revendiquée.

Le gouvernement est passé outre aux réserves émises par la Commission nationale Informatique et Libertés concernant ce fichier qui, dès sa parution, a suscité les plus vives réprobations de multiples organisations associatives, syndicales et politiques.

C’est pourquoi les organisations et les personnes signataires de cet appel :

- exigent le retrait du décret autorisant la mise en place du fichier EDVIGE qui institue un niveau de surveillance des citoyens totalement disproportionné et incompatible avec une conception digne de ce nom de l’état de droit,

- sollicitent le soutien et la signature de tous nos concitoyens et de toutes les organisations attachées aux libertés publiques, au respect de la vie privée et des droits de l’enfant,

- s’engagent à se constituer, dès le mois de septembre 2008, sous forme de Collectif afin de prendre toute initiative utile visant à obtenir des pouvoirs publics qu’ils renoncent à la mise en place du fichier EDVIGE.

Les collectifs, associations, syndicat et partis peuvent apporter leur soutien et leur signature en écrivant à contact@nonaedvige.ras.eu.org.

La Ligue des Droits de l’Homme a accepté de domicilier l’appel « Pour l’abandon du fichier EDVIGE ». Vous pouvez envoyer des signatures sur support papier à :

- http://www.nonaedvige.ras.eu.org/

Non à EDVIGE !
C/o Ligues des Droits de l’Hommes
138 rue Marcadet
75018 Paris

La LDH dénonce le fichage des plus de 13 ans

- Communiqué de La Ligue des droits de l’Homme

2 juillet 2008

- Après la rétention de sûreté préventive, le fichage policier des enfants de treize ans

Par deux décrets publiés au Journal officiel du 1er juillet 2008, le gouvernement a accompagné la fusion des RG avec la DST d’une redoutable extension du fichage politico-policier des citoyens.

Le nouveau fichier, dit EDVIGE, mélange les personnes considérées par un policier comme « susceptibles de porter atteinte à l’ordre public » avec les militants associatifs, syndicaux ou politiques et en général tout citoyen sur lequel le gouvernement souhaite en savoir davantage : il s’insère en cela dans la tradition française d’utilisation politicienne de la police.

Mais avec EDVIGE, il ne s’agit plus, comme avec le STIC, de ficher les auteurs d’ « infractions constatées », mais, comme pour la rétention de sûreté, de cibler ceux que l’on étiquette d’avance comme de futurs délinquants hypothétiques. Le soupçon préventif suffit à justifier le fichage.

Et il y a pire : désormais vont pouvoir être eux aussi « tracés » comme futurs délinquants présumés les enfants, dès l’âge de treize ans, que les policiers considèrent comme potentiellement dangereux.

La ministre de l’Intérieur a prétendu se justifier en invoquant l’âge auquel des sanctions pénales sont désormais possibles, argument qu’a balayé la CNIL en faisant observer que ce fichier « ne revêt aucune finalité de police judiciaire ». Mais cela n’a pas arrêté le gouvernement un seul instant : poursuites pénales et fichage policier préventif sont devenus une seule et même mission dans l’esprit des gouvernants français. La séparation des pouvoirs progresse à pas de géants...

Dirigeables équipés de caméras surpuissantes pour filmer les banlieues, prison préventive à vie après la fin de l’exécution d’une peine, extension massive des fichiers d’empreintes génétiques, et à présent fichage d’enfants de treize ans désignés d’avance comme futurs repris de justice : le contrôle social tient lieu de politique sociale, et le « plan Marshall » annoncé se transforme en « plan Orwell ».

La Ligue des droits de l’Homme considère ce niveau de surveillance des citoyens, généralisée parfois, discriminatoire souvent, comme incompatible avec l’état de droit. Face à des gouvernants qui se réclament du libéralisme, elle rappelle aux citoyens la prédiction de Thomas Jefferson : « Quiconque est prêt à sacrifier sa liberté pour un peu de sécurité provisoire ne mérite ni l’une ni l’autre et perdra les deux ».

Paris, le 2 juillet 2008

Signer la pétition "L’honneur perdu d’Edwige"

- Source :Non à Edvige

mercredi 9 juillet 2008

Nous avons lancé cette pétition mercredi 9 juillet juillet. Parallèlement le 11 juillet une autre pétition, plus "austère" était lancée avec le soutien de nombreux syndicats et associations. Il va de soi que nos deux pétitions sont complémentaires et que nous convergerons dans toute initiative pour bloquer la décision liberticide de mise en place du fichier Edvige.

Avec M. Sarkozy, et son videur de boîte de nuit Hortefeux, nous commençons à avoir l’habitude de perdre tout ce à quoi on tenait. On gagne moins en travaillant plus, on fait des centrales nucléaires comme suite du Grenelle de l’environnement, on remplace le faire par la communication sur le faire, et on propose le karcher comme solution au problème des banlieues.

On a tout accepté plus ou moins de bon coeur, nous ne sommes pas rancuniers, on s’est laissé faire avec docilité... Mais maintenant, nous disons HALTE. Parce que TROP, C’EST TROP !

Voilà que M. Sarkozy, premier flic de France, propose un pas de plus dans l’indignité, dans la honte : un nouveau fichier pour ficher des innocents... au cas où. Et ceci dès l’âge de 13 ans. Tout ceci à vrai dire, bien que gênant, ne serait pas si grave que cela, s’il n’avait pas commis l’irréparable : il a appelé ce fichier EDVIGE. Alors là, nous disons NON.

Nous appelons toutes les Edwige de France à se révolter contre cet attentat à leur honneur. Nous qui lançons cet appel, pouvons attester de beaucoup d’Edwige connues de nous, qui n’ont rien à voir avec un fichier policier à la Guantanamo. C’est pourquoi nous appelons à un double sursaut citoyen. D’une part, que toutes les citoyennes honnêtes de ce pays qui portent le magnifique prénom d’Edwige signent cet appel, en défense de leur honneur. D’autre part, que toutes les personnes qui, à l’instar des premiers signataires de cet appel, sont à leurs moments perdus, et dans des activités plus ou moins avouables, eux aussi, des Edwige, signent cet appel contre l’honneur perdu d’Edwige.

La formule qu’on vous propose est :

- je signe car « je me prénomme Edwige et j’emmerde ceux qui veulent utiliser mon prénom pour des activités disciplinaires et répressives » ou car « à certains moments de la journée ou de la nuit, je me fais appeler Edwige, et je signe donc aussi cet appel ».

- Appel public à signatures pour obtenir l’abandon du fichier EDVIGE.

- Lire aussi la mise à jour : EDVIGE bouge encore, amplifions la mobilisation !



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