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RÉSEAU SOCIAL SOLIDAIRE
Première année à Sarkoland

Nous sommes tous des marins pêcheurs Bretons.

1 an après son arrivée à la présidence, Nicolas Sarkozy justifie bien des craintes...

C’était écrit et prévisible. Le marchand de rêves est passé, place à une régression sociale généralisée. La plus vaste offensive anti-sociale de ces cinquante dernières années. Avec la Droite, réforme égale sacrifice. Elle réactive la lutte des classes. En campagne permanente (comme Bush), ce président pyromane, multiplie les départs de feu. Il allume toutes les mèches en même temps. C’est le coup d’éclat permanent.

Une politique plus idéologique que pragmatique, généreuse avec les forts, pingre avec les faibles. Toujours pour les mêmes. C’est un des Présidents les plus réactionnaires de l’histoire du pays, l’émotion remplaçant la raison. Résultat la société française est en pleine désintégration. Même Bayrou le dit : "C’est de résistance dont la France à besoin". D’après l’INSEE, le moral des Français n’a jamais été aussi bas depuis la création de cette étude en 1987.

Selon BVA le taux de mauvaises opinions est le plus élevé depuis la création du baromètre de l’exécutif en 1981. Dans quel état va t-il laisser les Français dans quatre ans. Que n’aurait-on pas entendu de la part de la Droite et des médias si Ségolène Royal, Présidente avait fait le 10ème des bourdes de Sarkozy... Imaginez quelle serait la cote de popularité actuelle du Président dans les sondages, sans cette omniprésence médiatique et cette propagande prodiguée à flot(s) continu(s)...

Liquidation des services publics au profit du privé, cadeaux fiscaux pour les riches, banlieue abandonnée (technique de "pourrissement" et stigmatisation électoraliste), effets d’annonce sans suite, pseudo ouverture, clientélisme et prosélytisme en faveur des religions , "canichisation" atlantiste, chasse aux sans papiers, taxation des malades, apartheid économique, déficit historique, importations catastrophiques, purge libérale, tolérance zéro pour la petite délinquance, criminalisation de la pauvreté et indulgence à l’égard de la délinquance en col blanc, "rupturettes", désertification rurale, réforme - et fermetures - des hôpitaux, 178 tribunaux d’instance seront supprimés, ainsi qu’un grand nombre de bureaux de Poste (4000 ont disparu depuis 5 ans).

Moins de crèches, de profs (11.200 suppressions de postes annoncés pour cette année et 90.000 en cinq ans) et moins de policiers. "Arte-isation" (coté audience) des chaînes publiques de TV, "novlangue de bois", déclarations à l’emporte-pièce, dérapages verbaux, argumentaires pré mâchés et répétés, un volontarisme d’excité doublé d’un ego boursouflé. Ajoutez à tout cela une "pipolisation Monégasque". A quand le coït en direct ? Fait exceptionnel, cette première année au pouvoir de Nicolas Sarkozy se termine dans une atmosphère de fin de règne inusitée à ce stade du mandat. Comment en est on arrivé là ?
Voici une revue de presse et un bilan (non exhaustif) de la première année de Présidence du petit Néron.


Politique


Les premiers mois, les annonces se succèdent à un rythme tellement rapide que la plupart des commentateurs sont dépassés. Difficile de faire le tri entre les effets d’annonce, les mesures effectivement mises en place, les mesures mises en place mais sans aucun budget, et les mesures mises en place avec les moyens nécessaires ! Mesures dont il convient encore de vérifier les effets...Libération.

Sarkozy et le front national

Dans un entretien au Journal du Dimanche en décembre 1997, Nicolas Sarkozy déclare : “Dans une démocratie, quand la droite n’est pas clairement identifiable, l’extrême droite prospère”.

Autre déclaration, le 9 avril 1998 : “Dans le discours des dirigeants du FN, tout n’est pas inacceptable. Mais la partie inacceptable pollue tout le reste du programme”. Au pouvoir en tant que ministre pendant cinq ans, ou lors de sa campagne électorale et une fois président, il s’applique consciencieusement, à mettre en pratique cette “partie acceptable” :

“Racaille”, “karcher”, insécurité(1), dénonciation de l’immigration(2) et des étrangers,tolérance zéro à l’égard des exclus et des jeunes, gène de la pédophilie, quotas d’expulsés, haro sur mai 68, les tests ADN, les peines planchées(3), la rétention de sûreté, sectes en odeurs de sainteté, religion(4), ministère de l’immigration et de l’identité nationale, défense de l’ordre moral, stigmatisation des banlieues, justice expéditive à deux vitesses, construction de nouvelles prisons, vidéosurveillance, etc...

On observe que la Droite utilise un peu partout et souvent avec succès (électoralement), les mêmes arguments et boucs émissaires. Or le populisme fabrique et se nourrie souvent de ce qu’il dénonce...

1) Insécurité. Sarkozy et la stratégie de l’émotion.
Depuis 2002, le Président est à l’origine de neuf lois sur la délinquance. Une frénésie sans effets qui rassure l’opinion. A chaque fait divers sa réforme législative ou administrative, promesse que le problème sera enfin pris à bras-le-corps et finalement réglé.
Effets d’annonce tenant lieu de politique pénale, toujours accompagnés d’un clin d’œil appuyé aux victimes en tous genres. Libération.

Les médias ne font plus la Une sur le sujet comme elles le firent à l’occasion de l’élection présidentielle de 2002 où le thème de l’insécurité était très porteur... Mais ce n’est pas parce que les médias n’en parlent pas que cette fameuse insécurité n’existe plus ... Le nombre des faits de violences, seul chiffre de la délinquance non manipulable (car chaque acte donne systématiquement lieu à une enquête de police) a augmenté de 13,9% depuis 2002.

Benoît Hamon député Européen PS est quasiment le seul à Gauche à dénoncer cette énorme arnaque, très bénéfique électoralement pour la Droite depuis Chirac mais aussi pour Nicolas Sarkozy.

2) Immigration : Depuis un an, nous assistons à une véritable chasse aux sans-papiers. Il faut faire du chiffre...

3) Augmentation du nombre de délinquants en France. Il est passé de 60 571 à 63 211 depuis l’élection du président, alors que le nombre de places dans les prisons (50 207) est lui resté inchangé.

4)Religion : Sarkozy et les catholiques.
Son élection, le chef de l’Etat sait qu’il la doit notamment aux catholiques qui ont plus voté pour lui que la moyenne des Français. Depuis qu’il est à la tête de l’Etat, il multiplie les appels du pied en direction de l’épiscopat français, en qui il voit un allié naturel. « A l’Elysée, on m’a dit texto : "Les évêques peuvent nous demander ce qu’ils veulent" », rapporte le père Philippe Verdin. Signe de la place qu’accorde Sarkozy aux catholiques, son entourage en compte de nombreux. De Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, à François Fillon, en passant par Christine Boutin, ministre du Logement ou Xavier Darcos, ministre de l’Education. Libération.

La pseudo ouverture du Président.

Martin Hirsch est opposé aux franchises, mais elles sont en vigueur. Fadela Amara trouve les tests ADN « dégueulasses », mais ils passent. Rama Yade explique que « la France n’est pas un paillasson », mais Kadhafi vient pourtant narguer la France, félicitations à Poutine, révérence à Bush, tapis rouge à Kadhafi, on instrumentalise la vie privée pour faire diversion.


La Communication : L’Arme absolue ?


« Un journaliste qui me critique est un journaliste qui ne me connaît pas », a coutume de dire M. Sarkozy.

Politiques et sondeurs, les liaisons sulfureuses.

Aux dernières élections, "il ne fut pas indifférent que Laurence Parisot dirige l’Ifop, que Vincent Bolloré soit le principal actionnaire de CSA ou que Nicolas Bazire ait un pied chez Ipsos. Tous trois étaient de fervents supporters de la candidature de Nicolas Sarkozy, qui fut, avant et pendant la campagne, de loin le plus gros client des sondeurs", écrit Ségolène Royal dans son livre "Ma plus belle histoire, c’est vous" où elle écorche encore Opinionway qui "a des liens à l’UMP" et "livre, clés en main, des sondages plébiscitaires à l’interprétation pré mâchée".Rue89.

Communication

On est dans le domaine du faux-semblant, du trompe-l’oeil, de la communication reine destinée à travestir la réalité. Olivier Bonnet.

La droite a tellement réussit à mobiliser les médias et la vie intellectuelle qu’elle a pu présenter les mesures les plus réactionnaires comme étant moderne, progressiste, d’avenir, de bon sens voir même naturelle ou inéluctable.Rue89forum.

"C’est la novlangue officielle, cette communication érigée en propagande. « Travailler plus pour gagner plus » fut un slogan clé de la campagne : on voit maintenant la réalité, bien différente. On ferme brutalement 178 tribunaux, cela s’intitule « rapprocher la justice des citoyens ». On supprime plus de 10 000 postes de professeurs par an, cela s’appelle « intéresser les enseignants ». La taxation des malades est rebaptisée « responsabilisation des patients ». Et le chef de l’Etat, lorsqu’il s’augmente de 200 %, ne fait que « rendre transparent son salaire »".Interview de Laurent Fabius .Libération.

La stratégie de l’étouffoir.

"Ce zapping permanent permet à M. Sarkozy de gérer l’actualité au mieux de ses intérêts : Il a compris qu’il fallait compenser l’état de siège par l’offensive permanente", explique l’historien et philosophe Marcel Gauchet, dans L’Express du 23 août." Il submerge ses contradicteurs par une occupation constante de la scène médiatique, si bien que sa parole prend le dessus (...). Dans cette logique, le sujet qui passe mal un jour est compensé par celui qui arrive le lendemain.

"Une cible qui s’immobilise est plus facile a atteindre" (dixit Nicolas Sarkozy)

Le journalisme carpette.

Belles vitrines pour Sarkozy que ces chaînes info qui, depuis des mois, ont toutes pris le même pli : la retransmission des discours présidentiels en direct. Micro ouvert pour Sarkozy, sans filtre, sans commentaire, sinon, ici et là, un débat ou une analyse avant ou après la prestation. La course au direct va même jusqu’à retransmettre les déclarations des porte-parole de l’Elysée (BFM TV) ou de Matignon (LCI) ! Ecrans.

Des médias domestiqués.

90% des médias Français importants sont aux mains de trois personnes amies de Sarkozy : Lagardère, Dassault, Bouygues .

Télécratie

Le président de la République est trois fois plus présent que son prédécesseur dans la lucarne télévisuelle. L’INA a en effet dénombré 224 passages du nouveau président de la République dans les « JT » depuis son élection. Sur un même intervalle de temps, Jacques Chirac n’était apparu que 94 fois après son élection de 1995, et 75 fois en 2002. Ce classement prend en compte tous les passages lors des journaux du soir des six chaînes hertziennes, que ce soit à l’image ou par la parole. Le Figaro.

"Arte-isation" de la TV publique.

Sarkozy renvoie l’ascenseur à ses "amis" de l’audiovisuel en décidant de supprimer la pub sur la TV publique. Des chaînes publiques sans pub ? Chiche, mais...on ne finance pas l’école en taxant les bordels...

La fin de "l’Ere Martinon".

Si notre omniprésident est devenu plus discret depuis quelques jours, c’est seulement parce que son parti pris de saturation des médias a fini par se retourner contre lui, et non parce que les potiches du CSA se seraient émus du déséquilibrage flagrant du temps de parole au profit de son camp.


Economie


Contrairement aux idées reçues martelées par des médias sous influence, c’est la Droite qui vide les caisses que la Gauche remplie.

La Droite est au pouvoir depuis 2002 !! Cela fait 6 ans : donc si "les caisses de l’Etat sont vides", c’est de sa responsabilité !! Et le "paquet fiscal de cet été" ? : Des contribuables ont reçu des chèques du Trésor public d’un montant très conséquent !! Le dépôt de bilan on le doit à la Droite dont Sarkozy a était (pendant 9 mois) un très mauvais ministre de l’économie et des finances...

Sarkozy et les dogmes...

Quand Sarkozy instaure les franchises médicales, il obéit au dogme libéral : la santé doit être privatisée. Quand il allonge la durée de cotisation avant la retraite, il obéit au dogme libéral : ce sont les salariés qui doivent supporter le coût des retraites et pas les entreprises, et les dits salariés devraient recourir à des assurances privées s’ils veulent toucher une retraite décente.
Quand il exonère des droits de succession et crée le bouclier fiscal, il obéit au dogme libéral : ce sont les riches qui entraînent l’économie et ce qui est bon pour eux est bon pour tous. Quand il dépèce le droit du travail, obligeant les syndicats à accepter les revendications patronales (contrat de mission, séparation pseudo amiable), il obéit au dogme libéral : l’intérêt de l’entreprise se confond avec l’intérêt général, et la main d’œuvre est une variable d’ajustement. Et la suppression d’un poste de fonctionnaire sur deux ? Encore l’idéologie, encore le libéralisme : l’Etat doit se désengager, vive le privé et la concurrence libre et non faussée". Olivier Bonnet

"Dépénaliser" la vie économique.

L’ancienne juge d’instruction Eva Joly critique violemment les projets de Nicolas Sarkozy de « dépénaliser » la vie économique et d’interdire dans ce domaine l’ouverture d’enquêtes pénales sur le fondement de lettres anonymes.

« Il me semble que les valeurs que dessine le président Sarkozy ne sont pas celles de la France que j’aime. Les méthodes qu’il suggère sont celles de M. Berlusconi. Pour moi, c’est un extraordinaire et étrange choix que de choisir de soutenir les délinquants contre les victimes », a-t-elle dit dans un entretien diffusé sur France Info.
« Je ne comprends pas un pays qui responsabilise ses enfants et ses fous et irresponsabilise ses élites et cela me paraît une grave erreur et surtout une absence de compréhension de ce que veut dire la criminalité organisée et économique », a-t-elle dit.

Dans un discours vendredi devant l’université d’été du syndicat patronal Medef, le président de la République a annoncé son intention de faire interdire l’ouverture d’enquêtes pénales sur le fondement de lettres anonymes et son souhait de « dépénaliser » la vie économique.
Les chefs d’entreprise réclament depuis longtemps une réforme du délit « d’abus de biens sociaux » (le détournement de fonds au sein des sociétés).

Au pays des droits de l’homme d’affaires.

Les grands patrons ont gagné 58% de plus en 2007. Les PDG de l’Hexagone sont les patrons les mieux payés d’Europe. Bonus et stock-options dopent le salaire. À l’heure des délits d’initiés et des golden parachutes, c’est la retraite du conducteur de la RATP qui est montrée du doigt.

Impôts :

5 sur plus de 359 niches fiscales permettant aux contribuables aisés d’échapper partiellement ou complètement à l’impôt sur le revenu devraient être plafonnées. Autant dire une misère pour un pays ou le déficit (historique) est une véritable bombe à retardement...


Une vraie rupture sociale


Il est bien loin le temps où l’actuel chef de l’Etat nous promettait de régler le problème du pouvoir d’achat. Son "travailler plus pour gagner plus" s’est transformé en une minable revalorisation des heures supplémentaires, qui ne permettra aux quelques bénéficiaires de la mesure que d’empocher 20 ou 30 euros supplémentaires par mois...

Pouvoir d’achat, hausse du pétrole, euro fort, panne de croissance, le gouvernement ouvrait, à la demande du Medef, les vannes d’une immigration de travail permettant de maintenir des salaires de misère dans l’hôtellerie ou le BTP. Le pouvoir d’achat qui ne cesse de se détériorer (+ 23,5% pour la viande depuis 1998, + 32% pour la protection sociale et + 132% pour le fuel).

Acquis sociaux, donner c’est donner, reprendre c’est voler.

Valse hésitation autour de la carte « famille nombreuse », réduction des allocations familiales, obligation faite aux chômeurs d’accepter des boulots sous-payés sous peine de radiation, éventualité d’un déremboursement des lunettes par la sécurité sociale, modulation prochaine de l’allocation de rentrée scolaire. Où mènent-ils le pays ?

Pour les lunettes et les prothèses "J’ai proposé qu’on porte les remboursements jusqu’à 50%", déclarait le candidat Sarkozy dans une interview au journal Le Monde du 23 janvier 2007.
"Je fais ce que je dis, je dis ce que je fais (...) Je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas, je ne vous trahirai pas"...

Logement. Le désarroi des classes moyennes.

Avec la flambée du marché de l’immobilier depuis 1990, leur probabilité de devenir propriétaires diminue d’année en année, ce qui accentue l’ impression de déclassement des classes moyennes. 20minutes.

Retraites.

La pénibilité est en négociation avec le Medef depuis 2003.

Le plan Fillon de 2003 c’est soldé par des résultats calamiteux. Cette loi prévoyait un retour à l’équilibre des retraites des cette année (2008). Or le trou du régime général sera de 5 milliards. La réforme Fillon ayant échoué, il faut poursuivre la réforme Fillon... (Le Canard Enchaîné)

Le leurre des régimes spéciaux.

Ceux, nombreux qui n’étaient pas concernés par cette réforme (comme les retraités eux même), étaient pour, selon les sondages. Or cette réforme devrait coûter plus chère que si elle n’avait pas eu lieu. Et selon certaines études d’opinion récentes, une grande majorité des Français c’est finalement désolidarisés avec le gouvernement sur le sujet.

Sécurité sociale.

Rappelons qu’un gouvernement de Gauche avait réussi à équilibrer les comptes de la sécu lors des exercices 1999/2000 et 2001 entre autre en responsabilisant les médecins. Seulement quand les médecins toussent, c’est la Droite qui s’enrhume, d’ou le laxisme actuel les concernant.

Les malades paient pour les malades.

Selon la Droite, les franchises médicales ont pour but de responsabiliser les patients. Elles ont aussi pour vocation de financer un plan Alzheimer et cancer. Qui est contre ( Chirac avait déja fait deux fois le coup du plan sur ces sujets).400 millions d’euros par an seront donc ponctionnés dans la poche des malades (dont entre parenthèses de nombreux "Alzheimer"), alors que dans le même temps, Sanofi par exemple, réalise 9 milliards d’euros de bénéfices par an soit 45 milliards jusqu’en 2012 terme de ce plan. A prévoir également des urgences (déjà saturées) encore plus fréquentées dans les hôpitaux.

Martin Hirsch court après la pauvreté que d’autres dans son gouvernement favorisent. Prendre aux modestes pour donner aux pauvres, Hirsch annonce la baisse du plafond de la Prime pour l’emploi pour financer son RSA.

La baisse du chômage.

François Fillon a repris le discours du gouvernement précédent sur la baisse historique du chômage et affirme (Les Echos, 30/04/2007) que les chiffres sont les « meilleurs depuis 1983 ». Si nous faisons fi des manipulations de chiffres, et des critiques de l’Europe, et que l’on regarde les chiffres dans le détail on observe que entre 2002 et 2007 sur le nombre de chômeur total (des inscrits plus les plus de 55 ans dispensés de recherche d’emploi) la baisse en 5 ans est inférieure à 100 000 chômeurs.
Si a ses chiffres nous ajoutons l’effet de l’abaissement de l’âge du départ à la retraite (500 000 personnes) et la hausse des RMIstes (200 000 personnes) qui n’émargent plus à l’ANPE (radiation, lassitude d’une recherche vaine...), dire que les chiffres sont meilleurs relève, au mieux d’une insulte, au pire d’un mensonge délibéré.

Si le chômage commence vraiment à baisser, c’est grâce à un mécanisme démographique, les babys boomers partant nombreux à la retraite. Sarkozy et son gouvernement s’en attribuent le mérite dès qu’ils le peuvent ce qui relève de l’escroquerie. Mais les bonnes nouvelles leurs sont si rares...

Hervé de Charrette, député UMP, estime que le gouvernement rend "la réforme haïssable".

Dans les banlieues : jusqu’ici tout va... mal.

Cela fait 25 ans que le feu couve, mais le candidat de l’UMP à l’élection présidentielle a jeté des bidons d’essence sur cette poudrière avec sa sémantique guerrière. Les jeunes des banlieues ont très bien compris qu’ils avaient été utilisés comme des appâts au bout du crochet électoral de Nicolas Sarkozy. Tout ça pour racler 5% de voix au Front National. Et lorsque l’on sème la haine, on récolte la tempête...", analyse Azouz Begag, ancien ministre à l’Egalité des chances du gouvernement Villepin, depuis rallié au Modem...

Si je suis élu, je mettrai en œuvre un grand plan Marshall de la formation pour tous les jeunes de nos quartiers... Je consacrerai beaucoup d’argent aux banlieues. » Ainsi parlait Nicolas Sarkozy, le candidat UMP à la présidentielle, devant les jeunes de son parti le 18 mars 2007 au Zénith de Paris.

Insignifiant plan banlieue, dotation de solidarité urbaine, moins 30 millions cette année.
Sarkozy et les banlieues, c’est la technique du "pourrissement". Une manière ignoble d’en parler comme de réserves...

Au-delà de la fermeté attendue, le discours de Sarkozy néglige totalement la dimension sociale de la crise des banlieues en difficulté. Des solutions, il y en a plein les très nombreux rapports sur le sujet. Ne manque que la volonté politique. Même les émeutes de 2005 n’ont pas suffi à faire prendre à la Droite (au pouvoir depuis 6 ans), la mesure des conséquences de cet abandon. Si seulement les banlieues pouvaient travaillées plus, grâce aux cotisations, plus de problème de sécu et de retraite, et plus de raison à la vente programmée de ces secteurs (aux potentielles économiques énormes) au privé...
Lucidité ou paranoïa, toutes ces années d’inaction et de stigmatisation posent en tout cas questions...

Face au chaos dans certains de ces quartiers, seules solutions : la solidarité, l’organisation et l’autodétermination...

Exode et désertification rurale.

Désert médical(1), désert judiciaire, désert scolaire, désert postal, désert culturel, Comment envisager le futur avec la seule perspective fataliste du déclin et un sentiment d’abandon ? La disparition des commerces de proximité dans les petites communes rurales participe de ce mouvement de désertification rurale.

Il faut donc trouver des solutions pour que des services de proximité puissent subsister, condition, à terme, sine qua non de la survie des petites communes.

D’un côté, le développement des grandes firmes multinationales organisées en réseaux contribue à façonner l’espace économique et à favoriser une dynamique de fractionnement de notre territoire ; de l’autre, la mise en concurrence, à l’échelle de l’Union européenne des services publics affaiblies le rôle que jouaient ces derniers dans l’aménagement cohérent du territoire et dans l’intégration sociale.

Assurer l’égalité des chances entre les citoyens en garantissant en particulier à chacun d’entre eux un égal accès au savoir et aux services publics sur l’ensemble du territoire, en opposition au mouvement de déréglementation soutenue par Sarkozy, qui remet en cause les services publics.

Il faut défendre les Services Publics face à l’offensive libérale. Il faut s’opposer à la fermeture des petits commerces indépendants. Or, les petits commerces de proximité comme les cafés tabac, la boulangerie, l’épicerie, les petits restaurants... constituent autant d’obstacles à la désertification du monde rural, ne serait-ce déjà qu’en termes de maintien d’emplois dans ces zones isolées.

La localisation des activités commerciales et industrielles greffée sur les autoroutes participe au mitage du paysage avec une architecture sans qualité. L’utilisation de matériaux pauvres, d’une volumétrie répétitive, quel que soit le lieu, avec l’argument de prix plus avantageux, habitue le public à la laideur. Or Sarkozy souhaite augmenter le nombre des grandes surfaces, sous le prétexte fallacieux de lutter contre l’inflation, (qui comme chacun sait est du essentiellement à l’Euro).

1)Les raisons de cette désertification médicale sont multiples : démographie médicale en chute libre, conditions d’exercice difficiles, surcharge de travail en raison de l’augmentation de la clientèle (corollaire inévitable de la baisse du nombre de médecins), enclavement des villages, flambée du prix des carburants, etc....


Services publics


Un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne sera pas remplacé par la Droite. En ces temps "papy boomésque" (45% des agents vont partir à la retraite d’ici 2015), la purge sera énorme...

La Droite liquide les services publics pour constater par la suite qu’ils ne marchent pas et les substituer par le privé. La fonction publique devient, par la même occasion, la principale variable d’ajustement des erreurs de gestion de l’Etat. La "déconstruction" des services publics permet également de financer les cadeaux fiscaux offerts par Sarkozy aux plus privilégiés de nos concitoyens...

La liquidation des jusqu’ici performants services publics, (fiertés justifiées des Français) est un des choix politique les plus graves de Nicolas Sarkozy et de la Droite au pouvoir depuis ces 6 années. Et on commence à en voir les limites comme par exemple dans les hôpitaux. Or les services publics forment véritablement la colonne vertébrale de ce pays depuis au moins Napoléon 1er.

Un ancien premier ministre confirme :

« La France n’a pas une classe de patrons à la hauteur de son génie et de ses ambitions. C’est une donnée de son histoire. Affaiblir le secteur public, lâcher la bride à la partie la plus rétrograde du patronat - qui empoche mais ne lâche rien - ne créera ni confiance ni dynamisme. »Lionel Jospin.

Pourtant, la France n’a jamais été aussi riche...

Proposition :Halte à l’Hémorragie. Il faut "sanctuariser" certains services publics, en prenant en compte d’autres critères que ceux purement comptables.


International


Qu’est ce qu’une dictature pour Nicolas Sarkozy ?

Au cours du Congrès de l’UMP, le 14 janvier 2007, Nicolas Sarkozy, candidat à la présidentielle, déclarait « Je ne veux être le complice d’aucune dictature à travers le monde. Je ne crois pas à la "realpolitik" qui fait renoncer à ses valeurs sans gagner des contrats. Je n’accepte pas ce qui se passe en Tchétchénie, au Darfour. Je n’accepte pas le sort que l’on fait aux dissidents dans de nombreux pays. Je n’accepte pas la répression contre les journalistes que l’on veut bâillonner. Le silence est complice. Je ne veux être le complice d’aucune dictature à travers le monde ».
C’était il y a un an.
La Libye, la Chine, l’Arabie Saoudite, la Russie, le Gabon, le Congo, l’Algérie, Tunisie...
Dans tous ces pays, Nicolas Sarkozy a signé de beaux et juteux contrats. De la diplomatie des contrats... nucléaires. Sur la question des Droits de l’Homme et des libertés, le plus fort qu’il ait fait a été de demander à la Chine de "continuer" sur la voie de l’Etat de Droit. Rien de plus.
Alors il reste quoi comme "dictatures" desquelles il "ne veut pas être complice" ? L’Australie ou la Belgique, peut-être ? Les mots ont un sens.

Avis d’un internaute.

"En chine Qui frétillait de l’aise ostentatoire des parvenus, cependant que l’Armée populaire de libération (des capitaux) lui présentait les armes (qui martyrisent le Tibet) ?
Qui flattait, d’une main parfumée au jasmin, la croupe des brutes infâmes du Parti "communiste" chinois ?"Rue89forum.

Immodestie.

Nicolas Sarkozy à Strasbourg, devant le Parlement européen Au-delà de l’Europe, ce qui compte avant tout pour Sarkozy, c’est la France et, bien sûr, lui-même. Il en a parlé tout au long de son discours, avec un leitmotiv, martelé, en toute immodestie, sous les yeux ébahis des eurodéputés :
« Lorsque la France va bien, c’est l’Europe tout entière qui en tire profit. Lorsque la France va mieux, l’Europe aussi va mieux. » Libération.

"Canichisation" atlantiste...

Alignement sur le président George W. Bush et sur les thèses les plus dures des néo conservateurs comme « une confrontation entre l’islam et l’Occident ».

Kouchner va t’en guerre sans frontières et ministre des affaires étrangères déclare que "la guerre contre Téhéran est une option envisageable".

Le ministre de la défense Hervé Morin laisse entendre que "la France pourrait reprendre toute sa place au sein de la structure militaire intégrée de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN)".

Sarkozy a conclu un accord pour l’installation d’une nouvelle base militaire permanente à Abou Dhabi, près du détroit stratégique d’Ormuz, face à l’Iran.

Tunisie, Algérie, Libye et Maroc, Sarkozy vend du nucléaire civil au monde entier. Souhaite-t-il avoir dans le futur d’autres Iran à stigmatiser...

Afghanistan : Le gouvernement d’Hamid Karzaï ne contrôlant plus guère que le cœur de Kaboul, au point que, face à l’anarchie généralisée, les Talibans en sont venus à incarner l’ordre. Que faire aujourd’hui ? Sarkozy envoie des renforts de troupes en Afghanistan. Est-on parti vers un nouveau Vietnam ? Selon un sondage BVA, 68% des personnes interrogées désapprouvent l’envoi de renforts français.

Américanophilie et suivisme, on est loin du Gaullisme.

Conséquences prévisibles

Le contre-espionnage français enquête sur des menaces diffusées sur Internet et resserre ses liens avec les services étrangers.
Un vrai risque terroriste pèse-t-il à nouveau sur la France ? Depuis quelques jours, les ministères de l’Intérieur et de la Justice prennent au sérieux les menaces proférées sur le site salafiste al-Ekhlass, bien connu des services de renseignements occidentaux.
À Paris, un préfet établit ce constat clinique : « De plus en plus souvent, la France est visée dans les communiqués attribués à Ben Laden, à son lieutenant al-Zawahiri, ainsi qu’à la branche d’al-Qaida au Maghreb islamique (ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat, GSPC). Il y a bien un bruit de fond qui persiste et tend à s’amplifier. »Le Figaro

Peace...


L’Astre de Neuilly et la stratégie de l’imposture permanente.


A chaque fois que ce mec se pointe pour t’expliquer, avec son air d’avoir tout d’un coup inventé le fil à couper le beurre, qu’il a dû faire des mécontents pour faire des heureux, les heureux sont riches, et les mécontents, pauvres. C’est le même sempiternel registre de la vraie fausse démonstration à deux balles... vive le feu.blog.20minutes.

Après l’augmentation de salaire de 70 % des ministres votée par la Droite en 2002, le budget de l’Elysée en 2008 est passé à plus de 100 millions d’euros, contre 32,292 millions d’euros initialement, grâce à une majoration de 68,5 millions d’euros. Sylvio Sarkozy auto augmente de plus de 200% son propre salaire.
"On a le sentiment que la classe politique se sert elle-même pendant que les Français sont au bord du trottoir", estime Arnaud Montebourg.

Mensonges de Sarkozy sur le salaire de Jospin (par Jospin lui même)

"Dans sa toute récente rencontre avec des lecteurs du Parisien, le président Sarkozy a cru bon, pour justifier son augmentation de traitement, de se référer à moi quand j’étais Premier ministre. Il a malheureusement fondé son argumentation sur deux contrevérités. Il a prétendu que j’aurais fixé moi-même le salaire du Premier ministre (c’est-à-dire mon propre salaire). C’est faux. Mon traitement était fixé, comme celui des ministres, par décret du président de la République.
Il a affirmé que le montant de ce salaire était de 20 000 €. C’est encore faux. Celui-ci était, quand je suis arrivé à Matignon en 1997, de 59 000 F net (indemnités comprises), soit 9 000 €. Ensuite, et jusqu’à mon départ en 2002, ce traitement n’a progressé qu’au rythme des augmentations opérées dans la fonction publique." Le Parisien.

Napoléon 4 au centre de maintenance SNCF de Saint-Denis.

Pour Patrick, « c’est facile de venir avec ses grands discours déjà préparé. Nous, nous ne l’étions pas, alors forcément j’ai l’impression que nous sommes passés pour des naïfs. » Ce qui l’a mis en colère, c’est notamment cette phrase lâchée par le chef de l’Etat :
« Je ne peux pas croire que vous êtes à ce point inconscient de la réalité. »

La séquence du Guilvinec

Le must des "dérapages verbaux" de Sarkozy revient à la séquence du Guilvinec(1), en novembre. Devant des marins-pêcheurs excédés par la hausse du prix du gazole, il essuie des insultes en raison de l’augmentation faramineuse de son salaire, ponctuées par un retentissant « enculé ! ».
Hors de ses gonds, il réagit, bégayant, cherchant le rapport de forces : « Qui a dit ça ? C’est toi qu’a dit ça ? Ben descends un peu le dire, descends un peu... » La réponse du pêcheur est à l’avenant : « Si je descends, je te mets un coup de boule, donc vaut mieux pas... » Qui peut imaginer Valéry Giscard d’Estaing se prêter à un tel dialogue ?Libération

1) Ex æquo avec le fameux "Casse toi pauv’ con" du même Sarkozy au salon de l’agriculture...Classieux notre président...

Selon une enquête Ifop-Fiducial parue dans Paris-Match, l’action de l’élu du Fouquets n’est approuvée que par 28% des Français, 72% étant « mécontents » de lui. Un record d’impopularité pour un président au bout d’un an de mandat. En 2003, un an après sa réélection, Jacques Chirac se situait à 58% d’opinions favorables.

Selon Libération, pas un secteur n’échappe à la désillusion.

Ainsi, sur le bilan de la présidence, le néo César n’obtient que des soldes négatifs. Ses orientations politiques sont rejetées par 55 % de Français, tout comme la gestion de sa majorité (51 %), son style (54 %) et plus encore sa médiatisation et les résultats obtenus (67 % pour chacun de ces deux items).

Sur les réformes ou projets engagés, le jugement est là aussi sans appel.

Hormis les secteurs relevant de la politique extérieure (rapprochement avec les Etats-Unis et relance de l’UE) et la défiscalisation des heures supplémentaires (une traduction du slogan de campagne, « travailler plus pour gagner plus » et un point positif sur le pouvoir d’achat), rien ne satisfait : de la revente des jours de RTT (un échec pour 45 %) au « paquet fiscal » (54 %), en passant par la suppression des régimes spéciaux (54 %) et même les efforts déployés pour la libération d’Ingrid Betancourt.Libération

Les "fumigènes" du Lider Minimo se sont dissipés, bonjour la "couac attitude".

"Sarkozy vendrait un stick déodorant à la Venus de Millau" disait Christophe Alévêque, mais la machine semble s’essoufflée. La conquête du pouvoir et son exercice étant deux choses différentes.

  • Texte collectif

A lire aussi : Décryptage des élections présidentielles de 2007 (1)



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